FICHE 23 – Social Responsibilities of the Businessman by

Social Responsibilities of the Businessman

Introduction et Contexte Historique

Publié en 1953 par Howard R. Bowen, Social Responsibilities of the Businessman est considéré comme l’ouvrage fondateur de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Il émerge à une époque marquée par la montée en puissance des grandes entreprises industrielles aux États-Unis, après la Seconde Guerre mondiale. Ce contexte historique a suscité des débats sur le rôle éthique des entreprises dans la société, face à l’accroissement de leur pouvoir économique et social. Bowen a ainsi formulé la question centrale : “Quelles sont les responsabilités des hommes d’affaires envers la société ?”

Son travail est précurseur dans l’idée que les entreprises, au-delà de leurs objectifs économiques, doivent considérer leur impact sur le bien-être de la société. Il introduit l’idée d’une gouvernance éthique et de pratiques commerciales responsables, posant les bases d’une démarche volontaire de la RSE.

Principaux Concepts de l’Ouvrage

Responsabilités sociales d’un homme d’affaires : Bowen définit les responsabilités sociales comme “les obligations des hommes d’affaires de poursuivre des politiques, de prendre des décisions ou de suivre des lignes d’action qui sont souhaitables en termes d’objectifs et de valeurs de la société”. Il s’agit d’un appel à intégrer les attentes sociétales dans les stratégies d’entreprise.

Parties prenantes : Bowen met en avant l’importance de considérer les différents groupes affectés par les activités de l’entreprise, préfigurant la notion de “stakeholders” développée plus tard par Freeman. Ces parties incluent les employés, les clients, les fournisseurs, les collectivités locales et la société au sens large.

Dimensions de la RSE : Bowen identifie plusieurs dimensions des responsabilités sociales :

Économique : Générer des profits pour assurer la pérennité de l’entreprise.

Légale : Respecter les lois et réglementations.

Éthique : Aller au-delà des exigences légales pour être en accord avec les attentes morales.

Philanthropique : Contribuer au bien-être social par des dons ou des initiatives communautaires.

Anticipation des enjeux sociaux : Bowen insiste sur le rôle des entreprises dans l’anticipation des problématiques sociales et environnementales, soulignant que cela peut être un avantage stratégique. Cette vision proactive reste d’actualité dans les discussions contemporaines sur la RSE.

Influence sur les Théories Contemporaines

Théorie des parties prenantes : Bowen a influencé la définition et le développement de la théorie des parties prenantes élaborée par Freeman dans les années 1980. Cette théorie propose que les entreprises doivent gérer leurs relations avec tous les groupes ayant un intérêt dans leurs activités pour assurer leur succès à long terme.

Théorie du capital social et humain : Les principes de Bowen ont également influencé les théories sur l’importance du capital humain et social dans la création de valeur. Une gestion responsable des employés et des relations communautaires est aujourd’hui considérée comme essentielle pour la réussite des entreprises.

Approches modernes de la RSE : Les travaux de Bowen ont inspiré des modèles comme celui de Carroll (1979), avec sa pyramide de la RSE, et les concepts contemporains comme la “création de valeur partagée” de Porter et Kramer (2011).

Analyse Critique

Contributions principales :

Vision à long terme : L’ouvrage met en avant l’importance d’intégrer les attentes sociales dans les stratégies d’entreprise.

Base théorique solide : Il a servi de fondement aux théories modernes de la RSE et a élargi le rôle traditionnel des entreprises.

Limites :

Contexte américain : L’ouvrage se concentre principalement sur les grandes entreprises industrielles aux États-Unis, ce qui limite son applicabilité dans d’autres contextes culturels ou économiques.

Absence de méthodologie concrète : Bien que l’ouvrage soit visionnaire, il manque de directives précises sur la mise en œuvre de la RSE.

Mon analyse pour la Revue de la Littérature

Application dans le contexte de mon mémoire :

RSE comme levier de performance commerciale : L’idée de Bowen selon laquelle les entreprises doivent anticiper les attentes sociétales peut être liée à mon exploration de la RSE comme outil de différenciation et d’amélioration de la qualité des services dans le secteur de la location longue durée.

Lien avec mes concepts-clés :

La théorie des parties prenantes et la théorie des ressources de Bowen renforcent mon cadre théorique pour analyser comment la RSE influence à la fois les collaborateurs, les clients et les partenaires dans un environnement B2B.

L’accent mis sur l’éthique et la création de valeur sociétale éclaire ma problématique sur l’harmonisation entre performance commerciale et responsabilité sociale.

Apports à mon analyse :

L’approche de Bowen peut être utilisée pour structurer ma discussion sur l’évolution de la RSE dans le secteur de la location longue durée, en soulignant comment les entreprises peuvent anticiper les attentes sociétales pour améliorer leur performance commerciale.

Conclusion

Howard Bowen, avec son ouvrage Social Responsibilities of the Businessman, a établi les bases de la RSE moderne. Ses idées sur la responsabilité sociale, l’éthique et l’anticipation des enjeux sociétaux sont aujourd’hui plus pertinentes que jamais. Pour mon mémoire, cet ouvrage fournit un cadre conceptuel solide pour analyser comment les entreprises peuvent concilier performance économique et impact sociétal.

 

 

FICHE 22 – Doing Good and Different! The Mediation Effect of Innovation and Investment on the Influence of CSR on Competitiveness.

Référence :
Marin, L., Martín, P. J., & Rubio, A. (2017). Doing Good and Different! The Mediation Effect of Innovation and Investment on the Influence of CSR on Competitiveness. Corporate Social Responsibility and Environmental Management, 24(3), 159–171.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/vhstogjdhz?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=+csr+and+competitiveness

Mots-clés :
Responsabilité sociale des entreprises (RSE), innovation, investissement, compétitivité, théorie des ressources, stratégie.

Synthèse

Introduction :
Cet article explore l’influence de la RSE sur la compétitivité des entreprises en analysant les effets médiateurs de l’innovation et de l’investissement. Bien que des recherches antérieures aient établi un lien théorique entre RSE et compétitivité, les mécanismes sous-jacents à cette relation restent flous. L’étude vise à clarifier ce lien à travers une approche empirique impliquant 236 entreprises espagnoles.

Développement

  1. La RSE et la compétitivité :
    La littérature associe la RSE à des avantages compétitifs via l’amélioration de la réputation, la fidélisation des parties prenantes et la création de valeur. Cependant, les résultats empiriques montrent que la RSE n’a pas d’effet direct sur la compétitivité mais influence celle-ci à travers des facteurs médiateurs comme l’innovation et l’investissement.
  2. Le rôle de l’innovation :
    L’innovation, définie comme l’adoption de nouveaux produits, services ou processus, est identifiée comme un levier clé de la compétitivité.

    • Elle favorise l’intégration de technologies avancées et la différenciation sur le marché.
    • La RSE motive les entreprises à innover, par exemple en créant des produits écologiques ou en adoptant des processus durables.
  3. Le rôle de l’investissement :
    L’investissement dans des actifs tangibles (technologies, machines) et intangibles (capital humain, marques) amplifie les effets de l’innovation sur la compétitivité.

    • Les entreprises engagées dans des stratégies de RSE proactive investissent davantage pour aligner leurs ressources sur les attentes sociétales et environnementales.
  4. Relations entre RSE, innovation et investissement :
    • Innovation et investissement : L’innovation stimule l’investissement en nouveaux produits et technologies.
    • RSE et innovation : La RSE encourage l’innovation via la pression des parties prenantes et les opportunités de marché.
    • RSE et investissement : La RSE influence positivement les décisions d’investissement en incitant les entreprises à répondre aux défis sociaux et environnementaux.

Résultats :

  • Impact direct : Aucune relation directe significative entre RSE et compétitivité.
  • Effets indirects : La RSE influence significativement la compétitivité via l’innovation et l’investissement.
  • Modèle médiateur : L’étude conclut que l’innovation et l’investissement jouent un rôle de médiation totale entre RSE et compétitivité.

Conclusion :
L’étude démontre que pour maximiser les bénéfices concurrentiels de la RSE, les entreprises doivent intégrer l’innovation et l’investissement dans leurs stratégies. Les initiatives de RSE doivent aller au-delà des objectifs philanthropiques pour devenir des moteurs de transformation organisationnelle.

Intégration dans la revue de la littérature :
Cet article complète mon analyse sur le rôle stratégique de la RSE dans la performance commerciale.

  • Médiation innovation/investissement : Les résultats renforcent l’idée que la RSE agit comme un catalyseur pour l’innovation et les investissements stratégiques, éléments essentiels pour les entreprises opérant dans des secteurs B2B comme la location longue durée.
  • Cadre théorique : La théorie des ressources (RBV) appliquée dans cet article illustre comment la RSE peut générer des avantages compétitifs durables via des ressources rares et inimitables.
  • Lien avec mon sujet : En tant qu’instrument de différenciation, la RSE intégrée à l’innovation peut soutenir les objectifs de performance dans mon secteur d’étude.

Bibliographie citée
Marin, L., Rubio, A., & Maya, S. R. (2012). Competitiveness as a strategic outcome of corporate social responsibility. Corporate Social Responsibility and Environmental Management, 19, 364–376.
Porter, M. E., & Kramer, M. R. (2011). Creating shared value. Harvard Business Review.
Gallego-Alvarez, I., Prado-Lorenzo, J. M., & Garcia-Sanchez, I. M. (2011). Corporate social responsibility and innovation. Management Decision, 49, 1709–1727.
Brammer, S., & Millington, A. (2008). Does it pay to be different? Strategic Management Journal, 29, 1325–1343.
McWilliams, A., & Siegel, D. (2001). Corporate social responsibility: A theory of the firm perspective. Academy of Management Review, 26, 117–127.

FICHE 21 – orporate social responsibility and competitive advantage: A developing country perspective.

Référence :
Nyuur, R. B., Ofori, D. F., & Amponsah, M. M. (2019). Corporate social responsibility and competitive advantage: A developing country perspective. Thunderbird International Business Review, 61(5), 551–564.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/ji34w6zj2v?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=+csr+and+competitiveness

Mots-clés :
Responsabilité sociale des entreprises (RSE), avantage compétitif, orientation à l’export, structure organisationnelle, stratégie, pays en développement.

Synthèse

Introduction :
Cet article explore la relation entre la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et l’avantage compétitif (AC) dans le contexte des pays en développement, en examinant l’impact modérateur de la stratégie d’entreprise, de la taille, de la structure organisationnelle et de l’orientation à l’export. L’étude s’appuie sur des données collectées auprès de 169 entreprises ghanéennes issues de secteurs divers (finance, fabrication, automobile, etc.).

Développement

Les résultats montrent que la RSE contribue positivement à l’avantage compétitif, particulièrement lorsque les entreprises adoptent des structures organisationnelles simples et s’orientent vers l’exportation. La recherche met également en lumière les limitations des stratégies réactives et des structures organisationnelles complexes.

  1. Impact direct de la RSE sur l’avantage compétitif :
    • La RSE permet aux entreprises de se différencier par une image positive et une confiance accrue des parties prenantes, ce qui favorise la fidélisation des clients et des employés.
    • Une relation positive entre la RSE et la performance compétitive a été confirmée, alignée avec la perspective de la légitimité et la théorie des ressources (RBV).
  2. Influence de la structure organisationnelle :
    • Les structures organisationnelles simples renforcent l’impact de la RSE sur l’AC en améliorant la communication interne et la coordination des initiatives de RSE.
    • Les structures complexes, en revanche, limitent l’efficacité des initiatives de RSE en raison de problèmes de reporting et de confusion organisationnelle.
  3. Orientation à l’export :
    • Les entreprises orientées vers l’export bénéficient davantage des activités de RSE, car elles intègrent des normes internationales de durabilité, améliorant ainsi leur compétitivité sur les marchés mondiaux.
    • Cette orientation expose également les entreprises à des pressions externes plus élevées, les incitant à améliorer leurs pratiques de RSE.
  4. Taille de l’entreprise et stratégie :
    • La taille de l’entreprise n’a pas d’effet significatif sur la relation entre RSE et avantage compétitif, ce qui contredit certaines études antérieures.
    • Les entreprises adoptant des stratégies proactives tirent un meilleur parti de la RSE, mais cela reste sous-exploité dans le contexte étudié, où les initiatives de RSE sont souvent ad hoc et non intégrées dans la stratégie globale.

Conclusion :
L’étude démontre que la RSE est un levier clé pour obtenir un avantage compétitif, notamment dans les entreprises orientées vers l’exportation et dotées de structures organisationnelles simples. Elle met en évidence l’importance d’intégrer la RSE dans les stratégies d’entreprise pour maximiser son impact. Toutefois, l’absence de politiques de RSE formalisées et de budgets dédiés dans de nombreuses entreprises étudiées constitue un obstacle majeur.

Intégration dans la revue de la littérature :
Cet article apporte des perspectives précieuses pour mon mémoire en mettant en évidence le rôle stratégique de la RSE dans l’amélioration de la performance commerciale, en particulier dans des contextes B2B.

  • Perspectives théoriques : Il confirme la pertinence de la théorie des ressources (RBV) pour comprendre comment la RSE peut générer un avantage compétitif.
  • Orientation pratique : L’accent mis sur l’exportation et les structures organisationnelles simples fournit des idées applicables pour les entreprises de location longue durée cherchant à se différencier sur le marché international.
  • Limites à surmonter : L’article souligne les défis d’intégration stratégique de la RSE dans les entreprises en développement,

Bibliographie citée
Barney, J. (1991). Firm resources and sustained competitive advantage. Journal of Management, 17(1), 99–120.
Marin, L., Rubio, A., & Maya, S. R. (2012). Competitiveness as a strategic outcome of corporate social responsibility. Corporate Social Responsibility and Environmental Management, 19, 364–376.
Flammer, C. (2018). Competing for government procurement contracts: The role of corporate social responsibility. Strategic Management Journal, 39(5), 1299–1324.
Porter, M. E., & Kramer, M. R. (2011). Creating shared value. Harvard Business Review.
Nyuur, R. B., Ofori, D. F., & Debrah, Y. (2014). Corporate social responsibility in sub-Saharan Africa: Hindering and supporting factors. African Journal of Economic and Management Studies, 5(1), 93–

FICHE 20 – Perspective historique de la responsabilité sociale des entreprises (RSE).

Référence :
Jbara, N. (2017). Perspective historique de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Revue multidisciplinaire sur l’emploi, le syndicalisme et le travail (REMEST), 11(1), 86-102.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/xzor6bqhrf?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=Responsabilit%C3%A9+sociale+des+entreprises+%E2%80%93+le+d%C3%A9veloppement+d%E2%80%99un+cadre+europ%C3%A9en

Mots-clés :
Responsabilité sociale des entreprises (RSE), développement durable, soutenabilité, éthique, parties prenantes, gouvernance.

Synthèse

Introduction :
Cet article retrace l’évolution historique de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), en identifiant trois grandes conceptions : la RSE fondée sur l’éthique (années 1950), la RSE utilitariste (années 1970-1990), et la RSE basée sur la soutenabilité (années 1990). Il analyse également l’intégration de la RSE dans un contexte national, en prenant le Maroc comme exemple de pays en développement.

Développement

La RSE fondée sur l’éthique a émergé dans les années 1950 aux États-Unis, avec un accent mis sur la responsabilité morale des dirigeants. Ce courant repose sur des valeurs individuelles et religieuses, promues par des figures comme Andrew Carnegie et Henry Ford. La notion de « corporate governance » a également vu le jour à cette époque, marquant une séparation entre la gestion et la propriété des entreprises. Cette approche, fortement marquée par la culture américaine, montre cependant des limites en termes d’applicabilité internationale.

Dans les années 1970, une conception utilitariste de la RSE a émergé, plaçant les performances économiques au centre des préoccupations. La notion de « responsiveness » (capacité à répondre aux attentes des parties prenantes) est devenue un pilier clé, appuyée par des outils tels que les audits sociaux et les cadres de gestion des parties prenantes. Cependant, cette approche a parfois réduit les initiatives sociales et environnementales à de simples outils marketing, ce qui a entraîné des critiques quant à leur sincérité.

À partir des années 1990, la conception fondée sur la soutenabilité s’est imposée, particulièrement en Europe. Elle se concentre sur la contribution des entreprises au développement durable, intégrant des objectifs environnementaux, sociaux et économiques. Des événements comme le Sommet de la Terre de Rio (1992) et l’Agenda 21 ont renforcé cette tendance. Contrairement à l’approche anglo-saxonne, l’Europe considère la RSE comme une responsabilité institutionnelle nécessitant un soutien législatif. Cette vision a été structurée autour de cadres comme la norme ISO 26000.

Le cas du Maroc est présenté comme un exemple de l’adoption progressive de la RSE dans les pays en développement. Le développement de la RSE au Maroc a été stimulé par des réformes institutionnelles telles que l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) et par l’introduction du label RSE par la CGEM. Cependant, des défis subsistent, notamment le manque de ressources, une faible qualification du personnel et une méfiance envers les réformes institutionnelles.

Conclusion :
L’article montre que la RSE, initialement perçue comme une approche éthique, a évolué pour devenir un outil stratégique global, particulièrement dans le cadre du développement durable. Si les pays développés ont largement institutionnalisé cette démarche, des obstacles importants subsistent dans les pays en développement. Au Maroc, la RSE est en pleine structuration, mais elle souffre de limitations liées aux contextes institutionnels et organisationnels.

Intégration dans la revue de la littérature
Cet article constitue une ressource essentielle pour comprendre les fondements historiques et les évolutions de la RSE. Il fournit un cadre conceptuel utile pour analyser la RSE dans le secteur de la location longue durée, en lien avec ma problématique sur la performance commerciale et la RSE. La théorie des parties prenantes, abordée dans l’article, est particulièrement pertinente pour explorer comment les entreprises peuvent aligner leurs objectifs commerciaux avec les attentes des clients et collaborateurs. L’exemple marocain apporte une perspective intéressante sur l’intégration des pratiques RSE dans un contexte émergent, renforçant l’idée que ces pratiques peuvent être des leviers de différenciation et de compétitivité.

Bibliographie citée
Carroll, A. B. (1991). The pyramid of corporate social responsibility: Toward the moral management of organizational stakeholders. Business Horizons, 34(4), 39-48.
Freeman, R. E. (1984). Strategic management: A stakeholder approach. Pitman Publishing.
Laville, É. (2002). L’entreprise verte. Village Mondial.
OCDE. (2011). Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. Éditions OCDE.
Crane, A., Matten, D., & Moon, J. (2008). Corporations and citizenship. Cambridge University Press.

FICHE 19 – The influence of green quality of work life, green employee engagement, and green rewards on green employee retention in SME employees.

Référence :
Wicaksari, P., Saputra, ARP, & Rahmah, AN (2024). L’influence de la qualité de vie au travail verte, de l’engagement vert des employés et des récompenses vertes sur la rétention des employés verts dans les PME. Small Business International Review , 8(1), e627.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/jo2bsfn7e5?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=work-life+quality

Mots-clés :
Green Quality of Work Life (GQWL), Green Employee Engagement (GEE), Green Rewards (GR), Green Employee Retention (GER), PME, performance organisationnelle, RSE.

Synthèse

Introduction :
Cet article explore les leviers de rétention des employés dans le contexte des petites et moyennes entreprises (PME) indonésiennes en adoptant une perspective de gestion durable. Les auteurs examinent trois concepts centraux : la qualité de vie au travail verte (GQWL), l’engagement des employés verts (GEE) et les récompenses vertes (GR). Le cadre théorique de l’étude repose sur les approches de la motivation financière et de l’engagement organisationnel, tout en cherchant à identifier l’impact de ces trois variables sur la fidélisation des talents.

Développement

  1. Green Quality of Work Life (GQWL) :
    La GQWL est définie comme l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle des employés, avec une dimension écologique intégrée. Les indicateurs incluent la sécurité au travail, les opportunités de développement personnel, et la satisfaction générale des employés. Cependant, les résultats de l’étude révèlent que la GQWL n’a pas d’impact significatif sur la rétention des employés. Les causes identifiées incluent :

    • Une insatisfaction salariale marquée, indiquant que la dimension financière reste primordiale pour les employés dans ce contexte.
    • Un manque de reconnaissance professionnelle, réduisant la motivation des employés à rester dans l’organisation.
      Ce constat soulève l’importance d’adopter une approche intégrée où la GQWL serait renforcée par des incitations financières et des programmes de reconnaissance.
  2. Green Employee Engagement (GEE) :
    L’engagement des employés verts se réfère à la motivation intrinsèque des salariés à participer activement à des initiatives durables et à atteindre les objectifs organisationnels. Cet engagement est considéré comme un catalyseur de la fidélisation. Les auteurs mettent en avant plusieurs points :

    • Une forte persévérance et responsabilité chez les employés engagés.
    • Un lien positif entre l’implication des employés dans des pratiques durables et leur satisfaction au travail.
      Les résultats montrent que le GEE a un effet significatif sur la rétention des employés, en soulignant l’importance de cultiver une culture d’entreprise alignée sur des objectifs écologiques pour renforcer la loyauté des salariés.
  3. Green Rewards (GR) :
    Les récompenses vertes englobent à la fois des incitations financières et non financières (respect, reconnaissance, opportunités de croissance). Cette dimension se distingue par son impact modéré sur la fidélisation :

    • Les récompenses équitables et valorisantes renforcent l’attachement des employés à leur entreprise.
    • Cependant, l’effet reste limité, nécessitant une meilleure intégration de ces récompenses dans une stratégie globale de gestion durable.
      L’étude propose des recommandations pour adapter les politiques de récompenses afin de mieux répondre aux attentes des salariés, notamment en termes de respect et de soutien mutuels.

Conclusion :
L’article conclut que l’engagement des employés et les récompenses vertes sont des leviers significatifs pour réduire le turnover et renforcer la fidélisation des employés dans les PME. Cependant, la GQWL nécessite d’être enrichie par des mesures complémentaires, notamment sur le plan financier et de la reconnaissance. Ces résultats mettent en lumière la nécessité d’intégrer ces pratiques dans une stratégie durable pour maximiser les performances organisationnelles.

Intégration dans la revue de la littérature :
Cet article s’intègre parfaitement dans ma réflexion sur l’impact de la RSE sur la performance commerciale et la qualité de vie au travail dans le secteur de la location longue durée. Il me permettra d’explorer plusieurs dimensions clés :

  • Théorie de l’engagement organisationnel : Les résultats sur le GEE renforcent l’idée que l’implication des salariés dans les initiatives durables peut être un facteur différenciant pour les entreprises du secteur.
  • Lien entre motivation et fidélisation : Les conclusions relatives aux GR apportent des pistes concrètes pour concevoir des programmes de récompenses adaptés dans le cadre de la RSE.
  • Méthodologie : L’approche quantitative adoptée dans cet article, utilisant des outils comme le SEM-PLS, peut servir de modèle pour structurer mon propre cadre méthodologique.
    En intégrant ces concepts, je pourrai mieux articuler ma problématique autour de l’impact des pratiques RSE sur la fidélisation et la performance commerciale dans les entreprises de location longue durée.

Bibliographie citée
Carroll, A. B. (1991). The pyramid of corporate social responsibility: Toward the moral management of organizational stakeholders. Business Horizons, 34(4), 39-48.
Freeman, R. E. (1984). Strategic management: A stakeholder approach. Pitman Publishing.
Saputra, A. R. P., & Renata, G. R. (2023). Impact of green rewards on organizational performance. International Journal of Professional Business Review, 9(1).
Kim, H., Im, J., & Shin, Y. H. (2021). Transformational leadership and quality of work life. Journal of Hospitality and Tourism Management, 48, 322-330.
Siegrist, J., et al. (2004). Effort-reward imbalance at work. Social Science & Medicine, 58(8), 1483–1499.

FICHE 18 – Analysis of Quality of Work Life on Employee Job Performance Through Emotional Fatigue as a Mediating Variable.

Handawani, A. S., Ramdan, A. M., & Nurmala, R. (2024). Analysis of Quality of Work Life on Employee Job Performance Through Emotional Fatigue as a Mediating Variable. Dinasti International Journal of Economics, Finance & Accounting, 5(4), 2092-2103.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/d2atc6pzfj?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=work-life+quality

Mots clés

Qualité de vie au travail (QVT), fatigue émotionnelle, performance des employés, médiation, environnement de travail, engagement.

Synthèse

Introduction

L’article examine l’impact de la qualité de vie au travail (QVT) sur la performance des employés en intégrant la fatigue émotionnelle comme variable médiatrice. La recherche est basée sur une approche quantitative et s’appuie sur des données recueillies auprès de 233 employés de l’entreprise publique Perumda Tirta Jaya Mandiri en Indonésie. L’étude met en évidence que la QVT influence indirectement la performance des employés via la gestion de leur fatigue émotionnelle.

Développement

  1. Lien entre QVT et performance des employés :
    • La QVT inclut des dimensions telles que le développement professionnel, la participation, les récompenses innovantes et l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle.
    • La QVT améliore la performance des employés de manière indirecte, en réduisant les états de fatigue émotionnelle qui affectent leur productivité.
  2. Fatigue émotionnelle comme médiateur :
    • La fatigue émotionnelle est définie comme un sentiment d’épuisement psychologique dû à des exigences professionnelles excessives.
    • L’étude montre que la QVT a un effet significatif sur la fatigue émotionnelle, laquelle médie la relation entre QVT et performance des employés.
  3. Impact de l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle :
    • Un bon équilibre réduit le sentiment d’épuisement et augmente l’engagement des employés.
    • Les entreprises peuvent optimiser cet équilibre en adoptant des pratiques favorisant le bien-être.
  4. Méthodologie et résultats :
    • Analyse réalisée à l’aide de la modélisation par équations structurelles (SEM) avec le logiciel AMOS.
    • Les résultats montrent que la fatigue émotionnelle joue un rôle de médiateur complet dans la relation entre QVT et performance des employés, avec un impact indirect plus important que l’impact direct.

Conclusion

L’étude conclut que la QVT doit être considérée comme un levier stratégique pour améliorer la performance des employés. La gestion proactive de la fatigue émotionnelle permet de maximiser l’efficacité des initiatives liées à la QVT.

Intégration dans la revue de la littérature

Cet article offre des éclairages pertinents pour ma revue de la littérature, notamment en ce qui concerne l’importance de la QVT et de la gestion de la fatigue émotionnelle dans l’amélioration de la performance commerciale. Pour les entreprises de location longue durée, l’adoption d’une approche holistique de la QVT pourrait réduire l’absentéisme et le turnover tout en améliorant la satisfaction client. En outre, cet article met en évidence la nécessité d’intégrer des dimensions psychologiques dans les stratégies RSE pour optimiser la performance organisationnelle.

Bibliographie citée

  • Marrug, K. A., & Budiani, M. S. (2023). Hubungan Quality of work life Dengan Burnout Pada Karyawan PT. X. Jurnal Penelitian Psikologi, 10(3), 110-121.
  • Panjaitan, M. (2022). Pengaruh Kualitas Kehidupan Kerja Dan Komitmen Organisasi Terhadap Kinerja Pegawai Pada PDAM Tirtanadi Cabang Padang Bulan. Jurnal Ekonomi Dan Bisnis, 9(2).
  • Santoso, P. N., & Hartono, B. (2018). Perspektif Burnout Pada Manajer Proyek Di Indonesia. Jurnal Teknik Industri, 19(2), 137-147.

FCIHE 17 – Travail et management à l’épreuve des sciences sociales : Un éclairage pour allier qualité de vie au travail et performance

Rigaud, F., Cadre, M., Saule, M.-A., & Rivière, D. (2017). Travail et management à l’épreuve des sciences sociales : Un éclairage pour allier qualité de vie au travail et performance. EMS Éditions.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/qfo35p33kj?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=qualite%20de%20vie%20au%20travail%20et%20performance

Mots clés

Qualité de vie au travail (QVT), management, performance, absentéisme, engagement des salariés, sociologie du travail.

Synthèse

Introduction

Cet ouvrage rassemble les réflexions issues de mémoires rédigés dans le cadre du Master “Management, Travail et Développement Social” de l’Université de Paris-Dauphine. Il vise à enrichir les pratiques managériales en articulant qualité de vie au travail (QVT) et performance organisationnelle. Les auteurs explorent des thématiques variées, allant du rôle du manager comme acteur de la santé au travail, à l’impact du désengagement des salariés sur les résultats de l’entreprise.

Développement

  1. Le rôle du manager dans la QVT et la performance :
    • Les managers jouent un rôle central dans la création d’un environnement de travail favorable à la fois à la santé mentale et à la productivité.
    • La formation des managers aux pratiques éthiques et à la gestion des émotions contribue à renforcer la motivation des équipes.
  2. Coûts de l’absentéisme et du désengagement :
    • L’absentéisme et le désengagement représentent des pertes financières significatives pour les entreprises. Ils résultent souvent d’un manque de reconnaissance et de mauvaises conditions de travail.
    • La QVT émerge comme une stratégie de réduction des coûts indirects (absentéisme, turnover).
  3. Accompagnement du changement :
    • Le changement organisationnel doit être accompagné pour réduire les résistances et limiter les impacts négatifs sur la santé des salariés.
    • Les processus participatifs favorisent l’engagement des salariés et leur adaptabilité face au changement.
  4. Facteurs humains et performance durable :
    • L’étude met en avant le rôle des relations humaines dans la dynamique de la performance.
    • La considération des attentes sociales et émotionnelles des salariés permet de maintenir une performance durable.

Conclusion

Cet ouvrage propose des pistes concrètes pour renforcer l’articulation entre QVT et performance organisationnelle. Les auteurs soulignent l’importance de considérer la QVT comme un investissement stratégique plutôt qu’un simple coût.

Intégration dans la revue de la littérature

Cet ouvrage est directement pertinent pour ma revue de la littérature, car il met en évidence le lien entre QVT et performance organisationnelle. Dans le cadre des entreprises de location longue durée, la QVT pourrait être utilisée comme un levier stratégique pour réduire le turnover, augmenter l’engagement des équipes, et améliorer la satisfaction client. Les pistes proposées pour accompagner le changement et promouvoir un management participatif pourraient être appliquées à ce secteur pour optimiser la performance commerciale.

Bibliographie citée

  • Gendron, B., & Héry, M. (2012). Qualité de vie au travail : Enjeux et perspectives. Revue française de gestion.
  • Dejours, C. (2000). Travail, usure mentale. Bayard.
  • Karasek, R., & Theorell, T. (1990). Healthy Work: Stress, Productivity, and the Reconstruction of Working Life. Basic Books.

FICHE 16 – RSE et santé au travail

Trépo, G., & El Ajroud-Ayoub, O. (2008). RSE et santé au travail. Revue Sciences de Gestion, 64, 305-321.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/2f3r3vw2on?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=La+responsabilit%C3%A9+sociale+des+entreprises+%3A+les+aspects+relatifs+au+travail%2C

Mots clés

Santé au travail, RSE, coûts des pathologies professionnelles, prévention, troubles psychosociaux, performance organisationnelle.

Synthèse

Introduction

Cet article explore l’intersection entre la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et la santé au travail. Il met en avant l’importance de la santé des salariés comme une composante stratégique de la RSE, non seulement pour réduire les coûts économiques et humains des maladies professionnelles et des accidents du travail, mais aussi pour améliorer la performance globale des entreprises.

Développement

  1. Enjeux économiques et sociaux de la santé au travail :
    • Le coût des maladies professionnelles et des accidents du travail est évalué à plusieurs milliards d’euros, avec des conséquences sur la productivité et les systèmes collectifs de protection sociale.
    • Le stress et les troubles psychosociaux constituent des problèmes majeurs. En Europe, ils sont responsables de 50 à 60 % des journées de travail perdues.
  2. Rôle stratégique de la RSE :
    • L’intégration de la santé au travail dans la RSE est considérée comme une approche proactive permettant aux entreprises de se différencier de leurs concurrents.
    • Cette stratégie permet non seulement de réduire les coûts directs et indirects (absentéisme, turnover), mais aussi d’améliorer la réputation et la satisfaction des parties prenantes.
  3. Prévention et gestion des risques professionnels :
    • Les entreprises doivent adopter des mesures de prévention primaire (amélioration des conditions de travail), secondaire (formation à la gestion du stress), et tertiaire (réadaptation des salariés).
    • Des outils tels que les diagnostics organisationnels et les observatoires du stress sont proposés pour identifier et traiter les causes des troubles psychosociaux.
  4. Impact sur les parties prenantes :
    • Une bonne gestion de la santé au travail améliore l’engagement des salariés, renforce leur motivation et réduit le turnover.
    • Les investisseurs, clients et autres parties prenantes accordent de plus en plus d’importance aux politiques RSE liées à la santé.

Conclusion

L’article conclut que la santé au travail, en tant que volet de la RSE, constitue un levier stratégique pour les entreprises, leur permettant d’allier compétitivité économique et responsabilité sociale. Il appelle à une prise de conscience collective et à la mise en place d’indicateurs fiables pour mesurer les résultats des initiatives RSE dans ce domaine.

Intégration dans la revue de la littérature

Cet article enrichit ma revue de la littérature en éclairant les liens entre RSE, santé au travail et performance organisationnelle. Dans le contexte des entreprises de location longue durée, l’intégration de mesures de prévention et de gestion des risques psychosociaux pourrait non seulement réduire les coûts liés à l’absentéisme, mais aussi améliorer la satisfaction et la fidélité des salariés, impactant ainsi positivement la performance commerciale et la réputation de l’entreprise.

Bibliographie citée

  • Bowen, H. R. (1953). Social Responsibilities of the Businessman. Harper & Brothers.
  • Carroll, A. B. (1979). A three-dimensional conceptual model of corporate social performance. Academy of Management Review, 4(4), 497-505.
  • European Agency for Safety and Health at Work. (2001). The economic effects of occupational safety and health in the member States of the European Union.
  • Guillemin, M., & Vernez, D. (2005). Relever les nouveaux défis de la prévention. Actes du colloque sur le management de la santé et de la sécurité au travail.

FICHE 15 – Pragmatisme et responsabilité sociale de l’entreprise.

Fiche 15

Bensebaa, A., & Béji-Bécheur, A. (2008). Pragmatisme et responsabilité sociale de l’entreprise. Revue Française de Gestion, 180, 177-198.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/gx4pb4hagb?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=Pragmatisme+et+Responsabilit%C3%A9+sociale+de+l%27entreprise%2C+Revue+Fran%C3%A7aise+de+Gestion

Mots clés

Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), pragmatisme, interaction sociale, parties prenantes, processus d’apprentissage, innovation sociale.

Synthèse

Introduction

L’article remet en question les approches classiques de la RSE, souvent basées sur des théories économiques et contractuelles, et propose une perspective pragmatiste. Cette approche met en avant que la RSE n’est pas une simple réponse à des attentes externes, mais le fruit d’une interaction continue entre acteurs sociaux, évoluant au fil des expériences et des apprentissages.

Développement

  1. Critique des modèles classiques :
    • Les modèles traditionnels considèrent les entreprises comme des entités isolées, cherchant à maximiser la richesse des actionnaires tout en répondant à des contraintes sociétales.
    • Ces approches souffrent d’une vision réductrice de l’interaction entre l’entreprise et la société, limitant leur capacité à intégrer les dimensions sociales et éthiques de manière créative.
  2. Pragmatisme et construction sociale de la RSE :
    • La RSE est présentée comme un processus dynamique, émergeant des interactions entre les parties prenantes.
    • Plutôt que d’imposer des normes rigides, le pragmatisme préconise une approche adaptative, fondée sur les expériences et les apprentissages partagés.
  3. Récits de vie comme outil méthodologique :
    • L’étude utilise des “récits de vie” pour analyser les expériences des acteurs impliqués dans des projets RSE.
    • Cette approche permet de capturer la complexité des processus d’apprentissage et d’innovation sociale qui sous-tendent les initiatives RSE.
  4. Cas étudiés :
    • Quatre exemples montrent comment des acteurs individuels et collectifs co-construisent des solutions RSE, à travers des dialogues, des ajustements successifs et des expérimentations.
    • Les résultats mettent en lumière l’importance de la créativité et des collaborations intersectorielles pour surmonter les défis sociétaux.

Conclusion

L’article conclut que le pragmatisme offre une perspective novatrice pour comprendre et pratiquer la RSE. Plutôt que de viser une conformité rigide à des normes, cette approche encourage les entreprises à explorer de nouvelles façons de créer de la valeur à la fois économique et sociétale, tout en reconnaissant les tensions et les dilemmes inhérents.

Intégration dans la revue de la littérature

Cet article fournit une base théorique unique pour analyser comment les entreprises de location longue durée peuvent co-construire des solutions RSE en collaboration avec leurs parties prenantes. La perspective pragmatiste souligne l’importance de l’interaction sociale et de l’expérimentation pour résoudre des problèmes complexes, ce qui est directement pertinent pour explorer comment la RSE peut être intégrée dans les stratégies commerciales pour créer un avantage concurrentiel durable.

Bibliographie citée

  • Buchholz, R. A., & Rosenthal, S. B. (2001). A Philosophical Framework for Case Studies. Journal of Business Ethics, 29(1/2), 25-31.
  • Dewey, J. (1958). Human Nature and Conduct. New York: Dover.
  • Freeman, R. E. (1984). Strategic Management: A Stakeholder Approach. Boston: Pitnam.

FICHE 14 – Does Doing Good Always Lead to Doing Better? Consumer Reactions to Corporate Social Responsibility.

Sen, S., & Bhattacharya, C. B. (2001). Does Doing Good Always Lead to Doing Better? Consumer Reactions to Corporate Social Responsibility. Journal of Marketing Research, 38(2), 225-243.

https://research-ebsco-com.devinci.idm.oclc.org/c/ry7y5r/search/details/q3zs2okhmj?isDashboardExpanded=true&limiters=FT%3AY&q=Consumer+reactions+to+corporate+social+responsibility

Mots clés

Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), comportements des consommateurs, congruence entreprise-consommateur (C-C), soutien à la RSE, intentions d’achat, modération et médiation.

Synthèse

Introduction

L’article explore comment et dans quelles conditions les consommateurs réagissent aux initiatives de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Les auteurs identifient plusieurs facteurs modérateurs, tels que le soutien des consommateurs à la RSE et la congruence perçue entre les valeurs des consommateurs et celles de l’entreprise. L’étude montre que les initiatives RSE peuvent parfois diminuer les intentions d’achat des consommateurs, soulignant ainsi les complexités des effets de la RSE.

Développement

  1. Facteurs modérateurs des réactions des consommateurs à la RSE :
    • La congruence entreprise-consommateur (C-C) est un élément clé dans la manière dont les consommateurs perçoivent et réagissent à la RSE. Une forte congruence mène à des évaluations positives.
    • Les consommateurs qui soutiennent le domaine de la RSE adoptée par une entreprise (par exemple, environnement, diversité) réagissent plus favorablement.
  2. Médiation par la congruence C-C :
    • La perception de congruence agit comme un médiateur entre les initiatives RSE et les évaluations des consommateurs. Elle influence directement les attitudes envers l’entreprise et indirectement les intentions d’achat.
  3. Impact sur les intentions d’achat :
    • Les effets de la RSE sur les intentions d’achat peuvent être positifs ou négatifs selon les perceptions individuelles.
    • Par exemple, des consommateurs ayant une faible congruence C-C peuvent être sceptiques quant à la sincérité des initiatives RSE, ce qui peut réduire leur intention d’acheter.
  4. Résultats des études :
    • Les données révèlent que les informations sur la RSE augmentent l’évaluation globale d’une entreprise, mais cet effet dépend fortement du niveau de soutien des consommateurs pour la cause concernée.
    • L’analyse montre également que les consommateurs réagissent plus fortement aux actions RSE négatives qu’aux positives.

Conclusion

L’étude conclut que la RSE n’est pas un levier stratégique universellement positif. Pour maximiser ses avantages, les entreprises doivent comprendre les perceptions des consommateurs et choisir des initiatives RSE alignées sur les valeurs et les attentes de leurs segments cibles.

Intégration dans la revue de la littérature

Cet article est essentiel pour comprendre les effets complexes de la RSE sur les comportements des consommateurs. Dans le cadre de mon sujet de mémoire, il souligne l’importance de considérer la congruence entre les valeurs des clients et celles des entreprises de location longue durée. En identifiant des domaines de RSE susceptibles de résonner avec les consommateurs cibles, ces entreprises pourraient éviter les effets négatifs tout en capitalisant sur des opportunités de différenciation concurrentielle et de renforcement de la fidélité client.

Bibliographie citée

  • Brown, T. J., & Dacin, P. A. (1997). The Company and the Product: Corporate Associations and Consumer Product Responses. Journal of Marketing, 61(1), 68-84.
  • Creyer, E. H., & Ross, W. T. (1997). The Influence of Firm Behavior on Purchase Intention: Do Consumers Really Care About Business Ethics? Journal of Consumer Marketing, 14(6), 421-432.
  • Ellen, P. S., Mohr, L. A., & Webb, D. J. (2000). Charitable Programs and the Retailer: Do They Mix? Journal of Retailing, 76(3), 393-406.