8-Conclusion

Author(s) : Jean-Eric PELET

  • Cette présentation avait pour objectif de mettre en avant les difficultés et les efforts technologiques et organisationnels qu’il convient de prendre en compte lors de la mise en place d’une démarche de Knowledge Management ;
  • La pertinence de la mobilisation des ressources humaines n’est pas à remettre en cause et bien au contraire ;
  • La démarche de gestion des connaissances passe avant tout par les acteurs dans l’organisation ;
  • La mise en place d’une politique de Knowledge Management incluant les acteurs est primordiale pour que le projet d’implantation d’une plate-forme de KM réussisse ;
  • Leur motivation dans le partage des connaissances est majeure ;
  • La réalisation du changement n’est possible qu’avec une prise de conscience forte et une mobilisation accrue de la dimension de management dans ce processus ;
  • Ainsi, la technologie ne vient qu’en terme de soutien à un processus organisationnel ;
  • Il convient donc de distinguer les entreprises dont la gestion des connaissances est un enjeu stratégique et celles pour qui le KM demeure un outil de travail ;
  • La gestion électronique des connaissances peut aboutir à une normalisation excessive des connaissances et des comportements générée par un " nouveau taylorisme des groupware " (ANACT, 2000) enfermant l’entreprise dans de nouvelles routines et bloquant les comportements innovants ;
  • Les rapports physiques humains en face à face doivent donc subsister.
  • 9-Des outils de Knowledge Management

    Author(s) : Jean-Eric PELET

    1. Agora-Project
      Logiciel de groupware libre, efficace et facile à mettre en oeuvre
    2. Chandler
      Chandler est un gestionnaire de tâches et d’agenda collaboratif.
    3. Chronopolys
      Logiciel de travail collaboratif doté d’un wiki#
    4. eGroupWare
      Outil de niveau professionniel pour le travail collaboratif en ligne.
    5. Lucane
      Une plateforme collaborative simple et complète
    6. Open-Xchange
      La version libre du groupware Suse OpenExchange
    7. OpenGroupware
      Un groupware libre des plus professionnels
    8. Ovidentia
      Ovidentia est un outil de publication de contenu et une plateforme collaborative
    9. phpCollab
      Groupware dont l’atout principal est l’interface simple, intuitive et efficace
    10. PHProjekt
      Un groupware libre de qualité professionnelle
    11. TkWhiteboard
      Un tableau blanc écrit en tcl/tk
    12. Toutateam
      Plate-forme collaborative, orientée sur le travail en équipe

    10-Bibliographie

    Author(s) : Jean-Eric PELET

    1. Accart J-P. (2001). Dispositifs de capitalisation des connaissances – Repérage de l’offre et construction d’une typologie. Mémoire de DEA Documents multimédias, Images et Systèmes d’Information Communicants de l’EDIIS. Lyon.
    2. Alavi M., Leidner D. (1999). Knowledge management and knowledge management systems : Conceptual Foundations and Research issues, Working Paper INSEAD, 99/34/TM.
    3. ANACT (2000). Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : le travail sous influence. Numéro spécial de Travail et Changement, n° 260, Octobre.
    4. Bhatt, D. (2000). Excellence Model and Knowledge Management Implications. Internet source: http://www.eknowledgecenter.com/articles/1010/1010.htm
    5. Courbon J-C., Tajan S. (1999). Groupware et intranet. Vers le partage des connaissances. Dunod, Paris.
    6. Crozier M., Friedberg E. (1977). L’acteur et le système, Seuil.
    7. Davis F.D. (1989). Persived usefulness, persived ease of use, and user acceptance of information technology, MIS Quaterly, vol. 13, n°3, pp.319-339.
    8. Deltour F., Roussel C., Tixier J. (2002). Accompagner la gestion des connaissances p ar intranet : pour une politique RH contextualisée, Chapitre VIII, pp.195-224, in M.
    9. KALIKA, e-GRH : Révolution ou évolution ?, Editions Liaisons,Paris. Durampart M. (2003). Les enjeux du Knowledge management entre processus organisationnel et dispositif managérial. Article, CIFSIC- Bucarest-2003. 16 octobre 2003. Working paper.
    10. EIRMA (1999).The Management of Corporate Knowledge. EIRMA, Paris.
    11. Grupta A.K., Govindarajan V. (2000). Knowledge flows within multinational corporation, Strategic Management Journal, vol. 21, pp 473-496.
    12. Harvey M., Palmer N., Speier T. (1998). Implementing intra-organizationnal learning : A phased-model approach supported by intranet technology, European Management Journal, vol. 16, n°3, pp. 341-353.
    13. Kraut R., Rice R., Cool C., Fish R. (1998). Varieties of social influence: The role of utility and norms in the success of a new communication medium, Organisation Science, vol. 9, n° 4, pp. 437-453.
    14. Mac Grégor D. (1966). Leadership and motivation, M.I.T. Press. Métais E., Moingeon B. (2001). Management de l’innovation: le learning mix. Revue Française de Gestion, mars-avril-mai, pp. 113-125.
    15. Nonaka I. (1991). L’entreprise créatrice de savoir. In Harvard Business Review, Le knowledge Management, Editions d’Organisation, pp 35-64.
      Ikujiro Nonaka : Théoricien japonais des organisations, fondateur de l’École supérieure des sciences cognitives, co-auteur de "The Knowledge-Creating Company".
    16. Polanyi M. (1967). The Tacit Dimension, New-York, Garden city.
    17. Riley T. (2003). La gestion des connaissances et la technologie. Rapport de sondage complémentaire international 2003. Rapport n°2. Canada.
    18. Roussel P. (1996). Rémunération, Motivation et satisfaction au travail. Ed. Economica, Paris.
    19. Sainsaulieu R. (1987). Sociologie de l’entreprise et de l’organisation. Dalloz.
    20. Sveiby, K.E. (1996). What is knowledge management? http://www.sveiby.com.au/KnowledgeManagement.html
    21. Venkatesh V. (1999). Creation of favourable user perceptions: Exploring the role of intrinsie motivation, MIS Quaterly, Vol n°23, N°2, pp. 239-260.
    22. Vergison E. (1998). Knowledge Management. EIRMA Working Group 54, 29th January 1998.
    23. Vergison E. (2001). Micro-Scale knowledge management: a necessary condition for getting corporate knowledge properly implemented. In Springen Verlay Industrial Knowledge Management. A Micro-level Approach.

    Webographie

    1. Grand Dictionnaire Terminogique : http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp
    2. Le web sémantique au secours des systèmes de knowledge management par Gilles Balmisse : http://solutions.journaldunet.com/0310/031003_tribune.shtml et http://www.knowledgeconsult.com/fr/
    3. Le Cabinet Ourouk: http://www.ourouk.fr/

    11-Lectures disponibles au format pdf

    Author(s) : Jean-Eric PELET

    1. Call D. (2005), Knowledge management – not rocket science, Journal of Knowledge Management; Volume: 9 Issue: 2; 2005 General review (voir)
    2. Bonnie Rubenstein-Montano, Jay Liebowitz, Judah Buchwalter, Doug McCaw, Butler Newman, Ken Rebeck (2001), SMARTVision: a knowledge-management methodology, Journal of Knowledge Management; Volume: 5 Issue: 4; 2001 Research Paper (voir)
    3. Fei Gao, Meng Li, Steve Clarke (2008), Knowledge, management, and knowledge management in business operations, Journal of Knowledge Management; Volume: 12 Issue: 2; 2008 Research paper (voir)
    4. Martina E. Greiner, Tilo Böhmann, Helmut Krcmar (2007), A strategy for knowledge management, Journal of Knowledge Management; Volume: 11 Issue: 6; 2007 Research paper (voir)
    5. Adam Brand (1998), Knowledge Management and Innovation at 3M, Journal of Knowledge Management; Volume: 2 Issue: 1; 1998 Case study (voir)
    6. Karma Sherif (2006), An adaptive strategy for managing knowledge in organizations, Journal of Knowledge Management; Volume: 10 Issue: 4; 2006 Conceptual paper (voir)
    7. Philippe Van Berten, Jean-Louis Ermine (2006), Applied knowledge management: a set of well-tried tools, VINE; Volume: 36 Issue: 4; 2006 Research paper (voir)
    8. Joseph M. Firestone, Mark W. McElroy (2005), Doing knowledge management, The Learning Organization; Volume: 12 Issue: 2; 2005 General review (voir)
    9. Henning Gebert, Malte Geib, Lutz Kolbe, Walter Brenner (2003), Knowledge-enabled customer relationship management: integrating customer relationship management and knowledge management concepts[1], Journal of Knowledge Management; Volume: 7 Issue: 5; 2003 Research paper (voir)
    10. Swan, J., Scarbrough, H., Robertson, M. (2002), The construction of ‘communities of practice’ in the management of innovation, Management Learning, Volume 33(4), p.477-496 (2002) (voir)
    11. G. Currie and M. Kerrin (2004), The limits of a technological fix to knowledge management: epistemological, political and cultural issues, Management Learning, Vol. 35, No. 1, 9-29 (voir)
    12. Arnaud, Gilles (2002), Developing in-company research : a French review of observation strategies, Management Decision , Vol. 40, No. 2: 101-115. (voir)

    0-Syllabus du cours de Knowledge Management

    Author(s) : Jean-Eric PELET

    Objectifs

    • L’avènement de l’"économie de la connaissance" conduit aujourd’hui à faire du Knowledge Management (KM) un enjeu majeur de pilotage des organisations économiques.
      L’objet de ce cours est d’initier les étudiants aux problématiques stratégiques et organisationnelles du KM en en présentant les contours, les enjeux, les outils et les acteurs…

    Connaissances a acquerir

    • Les différentes composantes du management stratégique des connaissances et leurs implications organisationnelles

    Compétences cibles

    • Savoir élaborer une stratégie de KM et se donner les moyens de la mettre en oeuvre

    Contenu

    1. Introduction
    2. Définition du Knowledge Management
    3. Les différentes formes et courants du Knowledge Management
    4. Les enjeux du Knowledge Management
    5. Les solutions technologiques du Knowledge Management
    6. Les limites du Knowledge Management
    7. La mise en place du Knowledge Management
    8. Des outils de Knowledge Management
    9. Conclusion
    10. Bibliographie

    Contrôle des connaissances

    • Problématique à résoudre en créant une fiche sur www.kmcms.net

    Bibliographie

    Informations complémentaires

    • Modalités pédagogiques / nature des supports
    • Site KMCMS.net (support principal)
    • Fourniture d’articles, chapitres d’ouvrage, études

    Pre-requis en termes de connaissances

    • Aucun

    Agenda

    1. Introduction
    2. Définition du Knowledge Management
    3. Les différentes formes et courants du Knowledge Management
    4. Les enjeux du Knowledge Management
    5. Les solutions technologiques du Knowledge Management
    6. Les limites du Knowledge Management
    7. La mise en place du Knowledge Management
    8. Des outils de Knowledge Management
    9. Conclusion
    10. Des outils de Knowledge Management
    11. Bibliographie
    12. Lectures disponibles au format pdf

    Pas facile de justifier les investissements en KM

    Author(s) : Pierre Lombard (Directeur associé Benchmark Group)

    Ces indicateurs, si on arrive à les mettre au point, ne sont pas toujours directement lisibles. Car bien souvent, les bénéfices des investissements en Knowledge Management ne sont décelables que par une fine analyse des performances de la structure où ils sont implantés. Ainsi on peut prétendre qu’un système de gestion des connaissance a amélioré la satisfaction des employés : l’argument paraîtra un peu mince aux yeux d’une direction financière plus habituée à raisonner sur des ratios issus d’une feuille de calcul. Mais si l’on prouve que de meilleures conditions de travail ont eu une influence positive sur le taux de démission, ce qui à son tour a réduit les frais de recrutement, l’argument semblera plus valable. Le même raisonnement pourra s’appliquer au support de la clientèle : une meilleure connaissance des problèmes qu’elle rencontre, due à un dispositif de partage des connaissances, permettra d’augmenter sa fidélité et donc le résultat de l’entreprise.

    Ces indicateurs "indirects" de ROI, les entreprises les connaissent bien. C’est ce montre le sondage, réalisé il y a quelques mois par le site IT Toolbox, auprès de quelque cinq cents responsables d’entreprise américains. A la question "Comment analysez-vous le ROI des projets de Knowledge Management", voici les réponses les plus significatives :

    • Plus d’efficacité pour atteindre ses objectifs : 23% ;
    • Besoin de moins de personnel pour gérer de grands projets : 18% ;
    • Plus de flexibilité pour gérer une crise ou une nouvelle situation : 15% ;
    • Augmentation des ventes : 15%.

    Reste à savoir sur quoi les personnes interrogées ont basé leurs réponses : sur une pure intuition ou sur des mesures précises ? Ou autrement est-il possible de justifier avec précision tous les investissements qui sont consentis à l’amélioration de la gestion des connaissances dans l’entreprise ? "L’enjeu du management des connaissances est d’abord celui de l’efficacité. Il n’a de sens que parce qu’il permet d’améliorer de façon significative l’équation économique de l’entreprise ou d’une de ses unités", rappellent Joanna Pomian et Claude Roche (*).

    Mais ces spécialistes du domaine reconnaissent aussi que, appliqué à la connaissance, le calcul de la rentabilité conduit à des difficultés majeures : difficulté d’analyses des coûts tout d’abord, en raison des obstacles rencontrés à définir de manière précise ce qu’est un investissement en connaissances ; difficulté à définir des outils de pilotage adéquats dans ce domaine ensuite. Pour résoudre ces problèmes de management, il faudra sans doute aller vers des outils de pilotage stratégique, avancent ces auteurs. Et, comme on le fait de plus en plus souvent, raisonner sur la valeur ajoutée par un système de KM. Là, la partie n’est pas gagnée. En effet, quelle entreprise peut fournir une réponse sensée à la question : quelle est la valeur d’une information retrouvée grâce à un système de KM ?

    Tribune publiée par Pierre Lombard le 02/03/2004