À métier spécifique, gestion spécifique ? Le cas des designers User eXperience (2022)

Chouki, M., Giraud, L. & Persson, S. (2022). À métier spécifique, gestion spécifique ? Le cas des designers User eXperience. Management & Avenir, 128, 127-149 https://doi-org.devinci.idm.oclc.org/10.3917/mav.128.0127

Mots clés : satisfaction au travail, genre, liens entre genre et satisfaction au travail, effets de modération

A travers cet article académique, les auteurs vont chercher à comprendre dans quelle mesure les nouveaux métiers du numérique appellent-ils des adaptations managériales ?

Pour cela, nous verront les résultats de 20 entretiens menés auprès de designers « User eXperience » qui vont révéler les spécificités du métier à travers la formation, de la carrière, la reconnaissance et la prise de décision. Enfin, l’analyse des données va nous permettre d’identifier les différents enjeux RH en faveur d’un accroissement de la fidélisation croisée d’un management plus vigilant.

 

 Le digital est de plus en plus présent dans le langage managériale. A titre d’exemple, l’enjeu de l’Intelligence Artificielle est tel pour les entreprises que même les managers opérationnels devraient en comprendre les bases afin d’assurer une collaboration efficace avec les supports techniques (Giraud et al., 2021). Il importerait alors d’investir de nouveaux espaces de travail afin de faciliter la collaboration et l’innovation.

De plus, de la même manière que le numérique, le « collaboratif » pourrait devenir un terme de plus en plus demandé si l’on en croit une étude récente de la FNEGE (de Vaujany & Gomez, 2019) conduite auprès de jeunes étudiants, futurs managers, et de jeunes managers en activité. Le collaboratif serait au centre des attentes des nouvelles générations, davantage que le digital. L’étude montre en effet que les enquêtés veulent d’abord donner du sens à leur travail et de la qualité de vie (worklife balance).

 

Il est également intéressant de se pencher sur la manière dont les managers peuvent « intégrer cette nouvelle donne dans leurs propres structures et réflexes de management, aussi bien au niveau technologique qu’organisationnel, par exemple en termes de contrôle ou de leadership » (Dupuich, 2009, p. 221)

Dejoux et Léon (2018) analysent la situation à travers trois caractéristiques :

  • L’être: parce que transformer les organisations et les structures, c’est d’abord se transformer soi-même, autrement dit acquérir de nouvelles compétences stratégiques telles que les compétences d’agilité, numériques et de design thinking.
  • Les lieux: parce que dématérialiser le travail amène à se poser la question de l’utilité des bureaux traditionnels et à penser à des espaces de travail source d’épanouissement et de performance.
  • Les autres: être manager, ce n’est plus donner le « go » mais donner le rythme, il faut réapprendre à collaborer, en face-à-face et à distance, avec son équipe, les outils et les intelligences artificielles, tout en développant de nouvelles compétences.

 

Face à cet ensemble de besoins et de préconisations, l’article s’inscrit dans une démarche exploratoire en se mettant à la hauteur des détenteurs de talents précieux dans les nouveaux métiers du numérique : les designers UX en tant que concepteurs de l’expérience utilisateur au sein des interfaces web. Le but d’un designer UX est de rendre le site accessible, facile à utiliser, crédible et productif tout en faisant naitre une certaine émotion chez l’internaute qu’il ne trouvera nulle part ailleurs ». La gestion de ces profils particulièrement stratégiques, compétents et très demandés sur le marché, pose la question de la gestion de leur carrière et leur fidélisation.

 

L’étude établit par les auteurs s’appuie sur une démarche qualitative exploratoire, conduite en 2019 en Ile-de-France. L’échantillon est constitué de designers ayant une expérience professionnelle variable correspondant à des profils juniors (moins de 5 ans), intermédiaires (entre 5 et 17 ans) et seniors (plus de 20 ans). L’échantillon est principalement composé de designers en entreprises.

Les résultats de cette étude sont les suivants :

  • Tout d’abord, les designers UX n’ont pas reçu de formation particulière. Alors que les besoins en talents digitaux demeurent en croissance (Gareis et al., 2014 ; Goya, 2018), que les outils évoluent régulièrement (de Coppet, 2017) et que certains répondants sont autodidactes, la question de l’efficacité des formations en design UX se pose (Ngan & Duyen, 2017). En effet, les résultats font écho à la Théorie du Néo-Capital Humain selon laquelle les individus hautement qualifiés et instruits sont plus susceptibles d’adopter l’évolution technologique et les nouvelles compétences nécessaires (Wozniak, 1987).
  • Pour continuer, nous observons en parallèle que la plupart des designers UX ont eu une carrière non-stable, ce qui parait cohérent au fait que 80 % d’entre eux appartiennent à la génération Y, jugée plus mobile (Kleber & Persson, 2016). Ainsi, la majorité des designers ayant fréquemment changé d’employeur ne reste que pour une courte durée (de 6 mois à 3 ans) dans chaque entité. Le passage fréquent d’un employeur à un autre ne semble pas s’expliquer seulement par le fait de vouloir évoluer dans sa carrière mais par la volonté d’échapper à un climat de travail parfois peu satisfaisant (Lake et al., 2018). Parallèlement, plusieurs répondants expliquent que leur envie de devenir autodidacte est généralement due à une accumulation de frustrations vécues lors des expériences professionnelles en cours ou antérieures. C’est ainsi que certains designers UX interrogés envisagent l’entrepreneuriat, majoritairement en raison de l’environnement de travail qui a une influence significative sur la satisfaction et la motivation des salariés (Yatribi et al., 2017).
  • De plus, les répondants font ressortir un manque de reconnaissance de leur métier avec des tâches associées à leur poste qui demeurent parfois imprécises et incomprises. En termes de connaissance, mieux identifier les métiers de la communication numérique (Alexandre-Bourhis et al., 2013) permettrait une plus grande efficacité opérationnelle, tout en mettant en valeur la contribution des designers UX. Ainsi définir au mieux le contenu des fiches de poste relative à ce type de métier émergeant devient nécessaire. Rappelons que le poste de designer UX est relativement récent, à l’instar de « 85 % des métiers qui seront exercés [et qui] n’existaient pas encore en 2017» selon Ridder et al. (2019, p. 38).
  • Troisièmement, nos données montrent que les designers UX manifestent un intérêt particulier pour la prise de décision, notamment au niveau stratégique. Les résultats confirmeraient alors que certaines entreprises n’ont pas encore compris l’opportunité que représentent les designers UX en termes de valeur ajoutée à leur structure (InVision, 2019).

Enfin, les résultats suggèrent que le digital n’amène pas seulement une évolution des outils mais ils témoignent aussi et surtout de l’émergence nécessaire de nouvelles manières de fonctionner aux niveaux social et organisationnel en corrélation avec un renouvellement du management à l’épreuve des métiers du numérique.

 

Pour conclure, cet article nous a permis d’explorer dans quelle mesure les nouveaux emplois du secteur numérique appellent un management particulier. À l’aide de données recueillies lors de 20 entretiens menés auprès de designers User eXperience, les auteurs ont pu mettre en lumière les spécificités du métier notamment en matière de formation, de reconnaissance et de participation à la prise de décision. L’ensemble invite à une collaboration adaptée entre la fonction RH et les managers dans l’optique de fidéliser ses populations jeunes et autonomes. En effet, les résultats démontrent le rôle central du manager (Steffensen et al., 2019) dans le processus de fidélisation, pour cela, il faudrait que les salariés se sentent proches de leurs managers afin qu’ils puissent mieux les connaître (ainsi que leur métier) et donc de mieux les gérer sur la durée (Dietrich, 2009).

Ainsi, les résultats illustrent le besoin d’un management accompagnateur moins hiérarchique, plus collaboratif et plus fluide, en rapport avec les enjeux de fidélisation.

 

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