À métier spécifique, gestion spécifique? Le cas des designers User eXperience

Fiche de lecture  :

Référence au format APA :

Chouki, M., Giraud, L., & Persson, S. (2022). À métier spécifique, gestion spécifique? Le cas des designers User eXperience. Revue management et avenir, (2), 127-149.

Mots clés de l’article :

Compétence numérique, transformation numérique, gestion des métiers du numérique, designer UX, collaboratif

Synthèse :

Préambule : L’ère numérique exige des entreprises une adaptation à un environnement technologique en constante évolution et un management interne qui suive les nouveaux métiers en développement. Les managers doivent être attentifs aux compétences numériques qui deviennent des ressources clés. La demande en constante augmentation de compétences numériques se heurte à un manque de main-d’œuvre qualifiée. Les designers UX (User eXperience) sont au cœur de la digitalisation des entreprises et leur management est un enjeu majeur pour la performance. Il n’y a pas encore de diplôme spécifique pour le métier de designer UX, ce qui montre l’importance de la gestion de ces talents pour le succès des organisations.

Le designer UX est un expert en création d’expériences utilisateur pour les interfaces web. Il prend en compte les besoins et attentes de l’utilisateur pour rendre le site facile à trouver, accessible, crédible, etc. La fidélisation des designers UX compétents est un enjeu important pour rentabiliser l’investissement du recrutement et éviter les départs volontaires. Les enjeux de fidélisation incluent la rétention, le maintien des efforts au travail et l’évitement de comportements déviants. Le rôle du responsable direct est probablement crucial dans ce processus.

La quatrième révolution industrielle est associée au terme “numérique”, qui est de plus en plus présent dans la littérature managériale. Les enjeux du management sont associés à la compréhension et à l’utilisation de l’information écrite. Les managers opérationnels devraient comprendre les bases de l’IA pour assurer une collaboration efficace avec les spécialistes techniques. Il est important d’investir dans de nouveaux espaces de travail pour favoriser la créativité, la collaboration et l’innovation. La notion d’espace collaboratif se définit sur un registre relationnel, émotionnel et sociétal, et peut s’affranchir de la proximité physique. Une étude montre que le collaboratif est au cœur des attentes des générations montantes, qui cherchent d’abord du sens et de la qualité de vie.

Le texte traite de la nécessité pour les managers de s’adapter aux changements technologiques et organisationnels du monde numérique. Il présente trois perspectives pour aider les managers à trouver leur place dans ce nouvel environnement : (1) transformer soi-même, en acquérant de nouvelles compétences ; (2) réfléchir aux espaces de travail ; et (3) développer la capacité à collaborer avec les intelligences artificielles et les robots. Le texte est fondé sur des recherches internationales et des interviews de managers engagés dans la transformation numérique. Les auteurs soutiennent que la métamorphose du manager est nécessaire pour préserver les valeurs humanistes dans cette nouvelle civilisation et devenir un “manager augmenté” par l’IA.

 

Etude empirique, à l’écoute des designers UX

Le texte décrit une étude qualitative exploratoire menée en 2019 en Ile-de-France, qui est une région dynamique en matière de design numérique. L’échantillon est constitué de designers UX (UX, UI et product design) choisis en fonction de critères tels que le genre, l’âge, le titre, les années d’expérience, la structure d’accueil et la formation. Les entretiens ont été menés auprès de 20 designers UX et ont donné lieu à une analyse thématique de contenu qui a révélé trois grands résultats concernant la formation et la carrière, la participation à la prise de décision stratégique et la reconnaissance.

Majorité des designers UX ont un parcours professionnel atypique et carrière non-stable. 7 seulement ont une formation en design de type interface, graphisme, industriel, architecture. Les 13 autres ont une formation initiale dans l’enseignement supérieur différente du design classique et ont reçu une formation complémentaire en design ou s’auto-formés au digital. 10 designers ont suivi une formation supplémentaire en école ou formation pour rester à jour, tandis que certains sont autodidactes. Beaucoup sont diplômés d’une école de commerce ou université en sociologie, ergonomie et psychologie. L’objectif est d’acquérir des compétences en UX pour améliorer leur carrière et entrée sur le marché de l’emploi.

Près de la moitié des designers UX participent à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise, avec un rôle plus ou moins consultatif. Ils peuvent aider à déterminer les besoins futurs, définir la stratégie digitale avec les métiers, restituer des informations aux décideurs et organiser des ateliers pour aider le client à définir ses stratégies. Cependant, certains managers n’accordent pas suffisamment d’espace à la participation UX aux choix stratégiques. Il y a une différence entre les répondants non-cadres et les répondants cadres en ce qui concerne la participation aux prises de décision. Les cadres disposent souvent de plus de marge de manœuvre pour contribuer aux décisions stratégiques de l’entreprise et aux projets, tandis que les profils non-cadres semblent limités à la prise de décision pour les projets seulement.

Des designers UX expriment leur frustration en raison de la méconnaissance de leur métier, souvent confondu avec d’autres métiers du digital. Les managers voient souvent leur mission comme simplement collecter les données sans prendre en compte les besoins de l’utilisateur. Les UX se sentent ignorés et leurs recommandations ne sont pas toujours prises en compte. Les décisions prises ne correspondent pas toujours à ce qu’ils ont proposé. Les contraintes budgétaires limitent également la capacité des UX à concevoir des fonctionnalités optimales. Les frustrations sont les mêmes quel que soit le profil des UX.

Discussion : face aux spécificités du métier, les enjeux managériaux

  1. Le texte traite de la formation et de la carrière des designers UX. Il note que la formation n’est pas nécessaire pour ce métier en constante évolution, mais soulève la question de son efficacité. La théorie du Néo-Capital Humain affirme que les changements technologiques entraînent une demande accrue de compétences spécialisées telles que les designers UX. La majorité des designers UX interviewés ont eu des carrières instables, avec des périodes de travail courtes et fréquentes d’employeur à employeur, souvent liées à des environnements de travail peu satisfaisants. Certains designers UX envisagent l’entrepreneuriat en raison de frustrations professionnelles antérieures. Les répondants ont des parcours différents, selon leur recherche d’un espace de travail plus confortable, leur désir d’expérimenter différents contextes ou leur choix de se spécialiser dans un domaine particulier. Les valeurs internes restent le principal moteur des décisions de carrière.
  2.  Les résultats suggèrent que le digital n’affecte pas seulement les outils de gestion, mais qu’il implique également une nécessité pour de nouvelles manières de fonctionner au niveau organisationnel et humain en phase avec les métiers du numérique. L’émergence du numérique transforme le rôle du manager en un rôle de facilitateur. La propension se constate dans les métiers nouveaux, les parcours de carrière et les attentes des designers UX quant à leurs compétences et aux relations avec ceux qui les encadrent. Les frustrations peuvent altérer les relations employeur/employé et le vécu professionnel quotidien. Pour éviter cela, il est important de se tourner vers un management d’accompagnement qui tient compte des transformations silencieuses et des émotions en jeu. Les ressentis sont influencés non seulement par les caractéristiques individuelles, mais aussi par un environnement évolutif. Les relations sociales sont clé dans le mécanisme de turnover, appelant à des modes de management plus participatifs.

Conclusion : Le texte explore les spécificités du métier de designer d’expérience utilisateur dans le secteur numérique, en se concentrant sur la formation, la participation à la prise de décision et la reconnaissance. Il montre le rôle central du manager dans le processus de fidélisation des employés et invite les entreprises à activer les leviers de gestion adéquats pour fidéliser le personnel en pénurie de main-d’œuvre. Les résultats indiquent également la nécessité d’un management plus fluide, collaboratif et en phase avec les aspirations des employés pour maximiser leur engagement. Les systèmes de gestion de la performance pourraient être utilisés pour inspirer les entreprises à gérer les designers UX de manière particulière.

 

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