To Have and To Hold: The Influence of Haptic Information on Product Judgment

Référence

Childers, T. L. & Peck, J. (2003). To Have and To Hold: The Influence of Haptic Information on Product Judgment. Journal of Marketing, 67 (2), 35-48.

Idée dominante

Le toucher a un impact sur l’évaluation d’un produit par le consommateur, mais cette volonté d’évaluer un produit à travers le toucher dépend des situations, des personnes et du produit.

Résumé

Les auteurs de cet article mettent en évidence le rôle du toucher dans l’évaluation d’un produit par le consommateur. Ils montrent que l’importance du toucher comme élément apportant des informations au consommateur dépend de plusieurs variables et diffère selon les produits, les consommateurs ou les situations.
Deux types de consommateurs peuvent être distingués : D’un coté, les individus pour lesquels le toucher est un élément important, dont le niveau sur l’échelle du « Besoin de Toucher » est élevé (autotéliques). De l’autre, les individus pour lesquels le toucher n’est qu’un élément informatif, dont le niveau sur l’échelle du « Besoin de Toucher» est bas.
Les situations dans lesquelles il est impossible de toucher un produit peuvent créer une frustration chez les individus de la première catégorie, et entraîner une perte de confiance dans le produit ainsi qu’une évaluation négative.

Note d’intérêt pour la recherche en cours

– Lors d’un achat effectué sur internet, les individus dont le « Besoin de Toucher » est élevé sont frustrés car ils ne peuvent pas toucher les produits, ce qui entraîne une évaluation négative de ce produit (en cohérence avec l’hypothèse n°1 et 2)
– Relativement à l’hypothèse n°2, pour les individus dont le «Besoin de Toucher » est bas, un visuel de produit compense d’avantage l’impossibilité de le toucher que pour les individus dont le « Besoin de Toucher » est élevé. Concernant les descriptions de produits, elles peuvent compenser le manque d’information obtenues par le toucher pour les individus dont le «Besoin de Toucher» est élevé, ce qui n’est pas le cas pour l’autre catégorie de consommateur.
– Lien avec l’hypothèse n°3 : l’influence du toucher n’est pas la même selon les produits.