Mercadal-Delasalles, F. (2015). Histoire d’une transition numérique : Société Générale. Revue d’économie financière, 120(4), 23-34

Résumé:

Tous les métiers et les implantations géographiques du groupe Société Générale ont pris la mesure de la « révolution » des comportements et des usages à l’ère des nouvelles technologies. Société Générale a connu une profonde mutation basée sur l’alliance du digital et de l’humain, une véritable opportunité pour devenir la banque relationnelle de référence pour l’ensemble de ses parties prenantes.

S’appuyer sur les leviers de l’ère numérique, de l’ère de la multitude, pour effectuer cette transformation, libérer l’intelligence collective des collaborateurs, les doter des outils d’aujourd’hui, leur offrir de nouveaux espaces demain, leur permettre de s’ouvrir à l’écosystème de la créativité digitale, pour innover et être acteurs de cette transformation numérique sont des actions désormais très largement engagées. La transition numérique étant en continuelle évolution, l’innovation produit devient innovation de l’expérience client, de la rupture et devient ouverte et partagée.

Mots-clés: 

transition numérique, banque, collaborateurs, mode de travail.

Plan : 

  1. Comment mobiliser les consciences autour de cette transition )à l’oeuvre?
  2. Comprendre d’abord

2.1 Une nouvelle façon de faire société

2.2 “L’ère de la multitude”

2.3 Certaines entreprises réussissent, d’autres meurent

3. Le temps de l’action

3.1 Pour Société Générale, le début visible et symbolique de la transformation, ce sera PEPS, la parole à sa multitude

3.2 Puis vient le déploiement au coeur de l’entreprise des nouvelles technologies pour tous, le programme Digital for all

3.3 Et le coeur physique de l’entreprise ?

4. Rester éveillés

L’aventure bien sûr ne fait que commencer et ne comporte pas que du positif

Note:

Article pas très intéressant pour le mémoire, parle surtout de la transition numérique de la Société Générale, au sein de ses collaborateurs. Très peu de mention de banque en ligne. 

Bibliographie:

  • Babinet G. (2014), L’Ère numérique, un nouvel âge de l’humanité, Le Passeur Éditeur.
  • Colin N. et Verdier H. (2012), L’Âge de la multitude, Armand Colin, (2e édition en 2015).
  • Serres M. (2012), Petite poucette, Le Pommier.
  • Serres M. (2015), Le Gaucher boiteux, Le Pommier.

Klein, O. (2015). Banque et nouvelles technologies : la nouvelle donne. Revue d’économie financière, 120(4), 17-22

Résumé: 

Les nouvelles technologies engendrent pour chacun un nouveau rapport au monde et induisent une série de révolutions en chaîne, dans notre vie quotidienne comme dans l’entreprise. La première est une révolution commerciale, qui bouleverse les rapports entre les producteurs, les distributeurs et les clients, aux bénéfices de ces derniers. La révolution technologique positionne également les collaborateurs au centre de l’entreprise, avec des impacts sur l’organisation. Enfin, le facteur sociétal est désormais prépondérant, car la société devient une véritable partie prenante de l’entreprise, Internet et réseaux sociaux obligent.

L’entreprise-banque, et plus spécifiquement la banque commerciale, n’échappe pas à ces bouleversements, bien au contraire, étant au cœur de l’activité économique. La banque doit donc se réinventer, sans perdre de temps. Les gens n’ont pas moins besoin de banques et la relation intuitu personae reste un élément fondamental du métier de banquier. Selon nous, la seule issue passe par la réinvention de la banque de proximité capable de promouvoir ce que nous pouvons appeler « la banque sans distance » qui offre plus de praticité, de pertinence et de personnalisation du conseil.

Mots-clés: 

Transformation, banque traditionnelle, multicanal, conseiller, stabilité, client, banque en ligne

Plan: 

  1. Une révolution commerciale
  2. Revoir les organisations traditionnelles
  3. Développer la banque sans distance
  4. Une transformation en profondeur

Note : 

Ecrit par le DG de la BRED. 

Co-existence banque en ligne & traditionnelle.

⇒ Transformation de la banque traditionnelle pour proposer multi-canal mais conseiller stable (toujours le même), ce que réclame le client. 

Pas de bibliographie. 

Sahut, J. & Lantz, J. (2011). Quel Business Model et performance pour les banques par Internet ?. Management & Avenir, 42(2), 232-246

Résumé : Internet n’est pas seulement un nouveau canal de distribution pour l’industrie financière car il favorise l’apparition de nouveaux modèles d’affaires inhérents aux technologies utilisées sur ce réseau (electronic business models) comme les banques par Internet. En dépit de leur fort potentiel de développement, on constate que globalement la percée de ce type de banque reste faible et leurs résultats financiers modestes. L’objectif de cet article est donc d’analyser le modèle d’affaires (business model) des banques par Internet pour déterminer si il est plus performant que celui des banques traditionnelles de réseau.

Mots-clés : Banque en ligne, Business model, e-Business mode, Electronic Business model, performance, rentabilité, banque traditionnelle

  1. Les Business Models dans le secteur financier

1.1 Business Model et Electronic Business Model

1.2 Typologie des e-Business Models pour les services financiers

      2) Impact de la Banque par Internet sur la performance

2.1 Comment mesurer la rentabilité ?

2.2 La Banque par Internet : une performance supérieure ? 

Bibliographie:

  • Afuah, A., and Tucci, C. (2003), Internet Business Models and Strategies, New York: McGraw-Hill.
  • Applegate, L.M. (2000), Emerging e-Business Models: Lessons from the Field, Boston : Harvard Business School Press.
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  • Cyree, K.B., Delcoure, N., and Dickens, R. (2008), “An examination of the performance and prospects for the future of internet-primary banks”, Journal of Economics and Finance, June.
  • Delgado, J., Hernando, I., and Nieto M.J. (2007), “Do European Primarily Internet Banks Show Scale and Experience Efficiencies?”, European Financial Management 13 (4): 643-671.
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  • Rowe, F. (1994), Des Banques et des Réseaux : Productivité et Avantages Concurrentiels, ENSPTT-Economica, janvier : 246-247
  • Sahut, J.M. (2000), “L’impact de l’Internet sur les métiers de la banque”, Les Cahiers du Numérique, septembre : 158-162.
  • Sahut, J.M. (2001), “ Vers une révolution du secteur bancaire ?”, La Revue du Financier n°131: 34-38.
  • Sahut, J.M. (2004), “Why does SSL dominate the e-payment market ?”, Journal of Internet Banking and Commerce 9(1).
  • Shapiro, C., and Varian, H.R. (2003), “Information rule”, Ethics and Information technology 5(1).
  • Sullivan, RJ (2000), “How has the adoption of internet banking affected performance and risk in banks?”, Federal Reserve Bank of Kansas City, Financial Perspectives, December: 1-16.
  • Timmers, P. (1998), “Business models for electronic markets”, Electronic Markets 8(2): 2-8.

Marceau, G. (2011). Banques en ligne : Du mimétisme au “e-business model” bancaire. Gestion 2000, volume 28(4), 49-65

Résumé: 

Dans cet article, nous proposons un modèle de développement permettant d’expliquer certaines évolutions du secteur bancaire. Parmi ces évolutions, l’apparition de services en ligne “low cost” à l’intention des particuliers semble significative de l’application aux banques d’une logique et d’un modèle économiques déjà en œuvre dans d’autres secteurs d’activité. Pour des raisons et sous des formes différentes, la grande distribution ou l’industrie pharmaceutique ont déjà connu des mutations qui sont à divers égards comparables à celle, plus récente, du secteur bancaire. Ces comparaisons intersectorielles sont complétées par des études de cas de banques en ligne, afin de déterminer les facteurs clés de succès correspondant à ce marché.

Mots-clés : Banque en ligne, Business model, Facteurs clés de succès, Stratégie commerciale, Marketing bancaire

Plan:

  • Analyse concurrentielle du secteur bancaire
  • Calculs de rentabilité ayant abouti à une nouvelle segmentation de l’offre bancaire
  • Parallèles avec d’autres secteurs d’activité (mimétisme)
  • Etude de cas de développement d’offres en ligne

Bibliographie :

  • ALLAM, J., BROUCHIQUAN, B., 2010, « Le Crédit Mutuel élu Banque de l’année 2010 en France par The Banker ». Communiqué de presse, 3 décembre.
  • AMSILI, S., 2010, « Lourde amende pour onze banques françaises». Le Journal des Finances. 20 septembre.
  • BERGES-SENNOU, F., CAPRICE, S., 2003, « Les rapports Producteurs-Distributeurs : Fondements et implications de la puissance d’achat», Revue Economie Rurale, septembre-décembre, n° 277-278.
  • BESSIS, J., 2002, Risk Management in Banking. 2nd Edition. John Wiley & Sons, Ltd.
  • GUILLEMIN, C., 2008, « NRJ Mobile passe sous le contrôle du Crédit Mutuel ». ZDNet France. 14 mai.
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  • MENOU, B., 2010, « Monabanq poursuit son développement autonome au sein du Crédit Mutuel». Article de l’AGEFI. 1er octobre.
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  • PAUGET, G., CONSTANS, E., 2010, « Rapport sur la tarification des services bancaires». Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Juillet.
  • POMMIER, A.-H., 2010, « Les tarifs bancaires de plus en plus exorbitants ». Le Figaro.fr. 1er juin.
  • PORTER, M.E., 1979, “How Competitive Forces Shape Strategy”. Harvard business Review, March/April.
  • REDIS, J., 2007, « Le Business model : notion polymorphe ou concept gigogne ? ». 5ème Congrès International de l’Académie de l’Entrepreneuriat. Sherbrooke, Québec. 4-5 octobre.
  • SAHUT, J. M., LANTZ JS., 2011, «Quel Business Model et performance pour les banques par Internet ?». Revue Management & Avenir, n° 42.
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  • SCHUMPETER, J. A., 1939, Business cycles. A Theoretical, Historical and Statistical Analysis of the Capitalist Process. Mc Graw-Hill.
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