Seeding viral content: the role of message and networks factors

Liu-Thompkins Y. (2012)  Seeding viral content: the role of message and networks factors, Journal of Advertising Research.  Vol. 52 Issue 4, p465-478. 14p. DOI: 10.2501/JAR-52-4-465-478.

Idée dominante : Avec un message de qualité, il n’est pas nécessaire d’avoir un large essaimage de consommateurs. Il est de plus préférable de choisir des consommateurs qui ont des liens forts avec l’entreprise et qui n‘ont pas un nombre extraordinaire de connections. Parmi eux, il vaut mieux qu’ils partagent un nombre modéré d’intérêt communs et que le groupe ne soit ni trop homogène, ni trop hétéroclite.

Un processus de diffusion virale, appelée « stratégie d’essaimage » implique de déterminer combien de consommateurs initiaux sont nécessaires pour propager un message viral et quel type de consommateur choisir. Sélectionner les cibles parfaites comme germe a donc un impact important sur les étapes suivantes du processus de diffusion. Les recherches ont montré que le sex-appeal et l’humour sont des tactiques populaires utilisés dans les messages viraux (Golan et Zaidner, 2008).

Afin de mener une campagne virale marketing efficace, il faut reconnaitre l’incertitude tout en reconnaissant la possibilité pour l’entreprise de faire des choix stratégiques afin de maximiser les chances de succès. Les résultats montrent qu’un retour positif est plus probable si de nombreux consommateurs sont utilisés comme germes dans la stratégie marketing. Cependant, cela ne fait pas tout : plus la qualité générale du message viral s’améliore, plus le besoin d’avoir recours à de nombreux germes différents diminue. Il vaut mieux également commencer à partager le message marketing auprès des consommateurs qui ont déjà  un lien fort avec le producteur du message. Tout comme ces consommateurs sont plus susceptibles d’être influencés par l’émetteur du message, utiliser ces consommateurs comme germes augmente la probabilité que le message sera transmis à d’autres vagues de consommateurs. Par ailleurs pour parvenir à une diffusion réussie, il est préférable d’avoir un large nombre d’individu très influençable qu’avoir quelques individus très connectés dans un réseau social. Quand les consommateurs-germes partagent trop ou pas assez d’intérêt commun, la diffusion n’est pas optimale.

Note d’intérêt : stratégie d’essaimage, diffusion virale,  ciblage

Celebrities in Advertising: Looking for Congruence or Likability?

Fleck N. , Korchia M.  et Le Roy I. (2012), Celebrities in Advertising: Looking for Congruence or Likability?. Psychol. Mark., 29: 651–662. doi: 10.1002/mar.20551

Idée dominante : L’attitude envers la célébrité influence la congruence de la célébrité et de la marque qui elle-même impacte l’image de la marque et l’intention d’achat.

L’efficacité de l’endossement par une célébrité semble être expliqué par deux types de variables : un affect positif envers une célébrité peut être transféré à la marque (par mimétique ou confiance). Il s’agit de la mesure d’attractivité de la célébrité (physique, personnalité…). De l’autre coté, le processus est aussi cognitif, le raisonnement se fonderait sur les raisons qui poussent la célébrité à endosser ce produit (expertise et /ou  crédibilité de la célébrité quand elle représente la marque).

Au premier regard, il semblerait que la congruence ait un plus grand impact que l’attitude envers la célébrité. Cela voudrait dire que lorsque l’on évalue l’endossement d’une célébrité, les individus empruntent un chemin cognitif, évaluant avant tout la congruence  de la célébrité avec la marque. Cependant il est intéressant de noter que l’attitude envers la célébrité influence le jugement de congruence. Plus la personnalité est appréciée, plus les gens la trouveront congruente avec n’importe quelle marque. L’évaluation affective a donc un impact sur le jugement cognitif, il faut prendre en compte les deux variables. Les effets de la congruence et de l’appréciation de la célébrité sont importants en termes d’efficacité de publicité car la prédisposition envers la publicité à un effet indirect positif sur l’attitude envers la marque et l’intention d’achat, par l’intermédiaire de croyances à  propos de la marque. Tout comme l’attitude envers la publicité, la prédisposition envers la publicité est essentielle car elle n’a pas d’effet direct sur l’attitude envers la marque ou l’intention mais plutôt  sur les croyances autour de la marque qui influencent ensuite l’attitude envers la marque et l’intention d’achat.

Heckler and Childers (1992) définissent la congruence selon deux dimensions : un couple est congruent s’il est attendu et pertinent et son impact est maximal pour un couple pertinent et non attendu.

Note d’intérêt : Puisque la congruence impacte l’attitude du consommateur, il faudrait savoir si l’humour utilisé en publicité endossée par une célébrité affecte celle-ci.

L’apport du sponsoring de célébrité au capital marque de l’entreprise

Trespeuch. L. ( 2014)  L’apport du sponsoring de célébrité au capital marque de l’entreprise ,  Revue Francaise de Marketing –  N° 247,  p 65-75

Idée dominante : Les valeurs, la saillance, l’image, les jugements et sentiments de la célébrité influencent le consommateur dans son attitude envers la marque. Il y a un transfert d’image, de performance, de savoir-faire et de résonance entre marque et célébrité.

Cette recherche considère le sponsoring, réduite ici au sponsoring de célébrités, comme une contribution matérielle ou immatérielle d’une entreprise à une entité indépendante (célébrités, événement) en vue de bénéficier d’une amélioration de certains aspects de son capital marque. Une célébrité attrayante dispose de deux sources d’influence : le statut de célébrité et son attrait physique (Elberse, Verleun, 2012 ; Kamins, 1990 ; Kahle, Homer, 1985). Cette recherche repose sur des entretiens semi-directifs menés auprès de responsable marketing, team managers de grandes marques de domaine variés et de médaillés olympiques.

Les valeurs portées par la célébrité sont le critère déterminant pour les entreprises. Mais il faut aussi prendre en compte la saillance de celui-ci, c’est-à-dire la capacité de communicant de la célébrité et sa notoriété, aujourd’hui notamment sur internet. Les entreprises attendent aussi des performances et ce, le plus longtemps possible. L’image de la célébrité entre aussi en jeu, celle-ci dépends de facteurs intrinsèques (ses choix de site web ou de sélection de photo) et de facteurs extrinsèques (médias, parties prenantes…). Puis les jugements et les sentiments vont définir la célébrité, les entreprises vont préférer des leaders d’opinion tels que des blogueurs appréciés par le public. Enfin la résonance de la célébrité est mesurable sur internet grâce à son nombre de followers sur Twitter ou de fans sur Facebook. Le choix de la célébrité doit donc être analysé comme une marque et chacun des aspects cités doit correspondre avec ce que l’on souhaite de la perception de la marque commerciale.

La seconde partie de l’étude porte sur les transferts entre marque commerciale et célébrité. Les entreprises tentent de plus en plus de mesurer une partie des bénéfices qu’elles retirent du sponsoring, notamment grâce à Google Analytics, facebook ou Twitter. Il y a un transfert de performance et d’image : si le sportif gagne avec les produits de la marque, cela améliore sa qualité, son image et sa crédibilité (alors même que les produits utilisés en compétition sont très différents que ceux vendus au grand public). Le savoir-faire de la marque est ainsi valorisé. Le transfert de résonance est lié à une fidélité comportementale des consommateurs à certaines célébrité (Nike vends toujours des chaussures à l’effigie de Michael Jordan, bien après la fin de sa carrière).

Note d’intérêt : En voyant les facteurs qui influencent le consommateur, il faut étudier comment l’humour affecte ces facteurs.

Références :

Elberse A., Verleun J. (2012) – The economic value of celebrity endorsements. Journal of Advertising Research, n°52, 2, p.149-165.

Kahle L.R., Homer P.M. (1985) – Physical attractiveness of the celebrity endorser : A social adaptation perspective., Journal of Consumer Research, n°ll, March, p.954-96l.

Kamins M.A. (1990) – An investigation into the « match-up » hypothesis in celebrity advertising : When beauty may be only skin deep, Journal of Advertising, n°19, 1, p.4-13.

 

 

Creative determinant of online viral video viewing,

Southgate D., Westoby N. et Page, G. (2010)  Creative determinant of online viral video viewing, International Journal of Advertising. Vol. 29 Issue 3, p349-368. 20p

Idée dominante : Les facteurs créatifs, le caractère distinctif de la publicité par rapport aux autres publicités, l‘apparition de célébrités, impactent positivement le volume de visionnage d’une vidéo publicitaire. Mais la catégorie ou la marque du produit n’a pas d’influence.

Résumé : H1 : Les facteurs créatifs (amusement, engagement, branding) impactent positivement le volume de visionnage de la publicité.  La nouveauté joue un rôle important dans la popularité d’une vidéo (Wu and Huberman, 2007).  La catégorie joue un rôle très important dans les publicités imprimées mais beaucoup moins important pour les publicités à la TV (Millward Brown Knowledge Point, 2007b).  Le caractère distinctif d’une publicité (H2), la popularité de la célébrité (H3) et le niveau d’intérêt pour la catégorie et la marque (H4) impactent positivement  le volume de visionnage. Les trois premières hypothèses sont confirmées, H4 ne l’est pas. L’implication et l’amusement sont les deux éléments principaux pour qu’une vidéo marche en ligne. Le branding doit être très fort car ainsi les publicités sont plus faciles à trouver sur internet et c’est un signe de vidéo bien structurée. Les mêmes règles du marketing TV s’appliquent en quelques sortes aux vidéos virales : une bonne publicité implique le spectateur, est appréciable et intègre la marque. Mais d’autres éléments sont aussi importants : son caractère singulier, le rôle de la célébrité, le potentiel buzz de la publicité. Le buzz est augmenté par certains facteurs comme le rire, le saisissement, la crispation ou le sexy qui sont donc à utiliser si cela entre dans la ligne de communication de la marque (Nealon 2007). Intuitivement nous pensions que les marques « intéressantes » avaient plus d’opportunités d’avoir du succès en ligne mais cela s’avère faux. Cinq facteurs impactent le  taux de partage d’une vidéo : le contenu du message, les caractéristiques du produit mises en lumière et les caractéristiques de la diffusion (Woerndl et al., 2008). D’autres facteurs peuvent aider : série de publicités qui génère de nouveaux visionnages des anciennes publicités, publicité relayée par des médias payés (TV, affichage…) ou nom difficile à trouver, intriguant ou attirant, publicité reprise, imitée, parodiée, critiquée…

Limitation et futures recherches : Cette étude est limitée aux vidéos sur Youtube, aux USA et au UK. Millward Brown avait montré que la musique joue un rôle dans l’attitude envers la publicité.

Note d’intérêt : Eléments endogènes à la publicité qui donnent envie au spectateur de partager la vidéo : l’humour et la présence d’une célébrité sont des éléments créatifs qui influencent positivement le consommateur.

Références :

Dobele, A., Toleman, D. & Beverland, M. (2005) Controlled infection! Spreading the brand message through viral marketing. Business Horizons, 48, pp. 143-149.

Millward Brown Knowledge Point (2007a) What are the benefits of celebritybased campaigns.? Available online at: http://www.millwardbrown.com/Libraries/ MB_Knowledge_Points_Downloads/MillwardBrown_KnowledgePoint_CelebritybasedCampaigns.sflb.ashx . Accessed on 9 July 2010.

Nealon, D. (2007) Does your film have the legs to be viral.? (available via Millward Brown).

Phelps, J.E., Lewis, R., Mobilio, L., Perry, D. & Raman, N. (2004) Viral marketing or electronic word-of-mouth advertising: examining consumer responses and motivations to pass along email. Journal of Advertising Research, December, pp. 333-348.

Porter, L. & Golan, G.J. (2006) From subservient chickens to brawny men: a comparison of viral advertising to television advertising. Journal of Interactive Advertising., 6(2), pp. 30-38.

Twose, D. & Smith, D. (2007) How effectively can ad research predict sales.? Admap, 487, pp. 42-44.

Woerndl, M., Papagiannidis, S., Bourlakis, M. & Li, F. (2008) Internet-induced marketing techniques: critical factors in viral marketing campaigns. International ]oumal of Business Sáence and Applied Management, 3(1), pp. 33-45

Wu, F. & Huberman, B.A. (2007) Novelty and collective attention. PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America), September. Available online at: http://www.pnas.org/content/104/45/17599.full. Accessed on 9 July 2010.

 

The role of celebrity endorsers

Tran G. A. (2013) The role of celebrity endorsers, Society for Marketing Advances Proceedings. Vol. 25, p156-159. 4p.

Idée dominante : L‘endossement des célébrités influence le consommateur et l’identification du consommateur à la célébrité impacte l’intention d’achat de celui-ci.

Quand un individu s’identifie à une célébrité, une partie de la relation consiste à adopter le comportement et attitude de la célébrité (Bandura, 1986). H1 : L’identification impacte positivement l‘intention d’achat d’un produit dont la promotion est soutenue par la célébrité.

Crédibilité de la source : si la source est crédible, la publicité est plus persuasive et est plus susceptible  de stimuler des changements d’attitude immédiats, par exemple de l’intention d’achat d’un produit (Hovland et Weiss, 1951). Deux facteurs influencent la perception de la crédibilité de la source : l’expertise et la fiabilité (Hovland, Janis et Kelley, 1953). Ohanian (1990) ajoute en  plus l’attraction comme facteurs de crédibilité de la source. L’attraction physique : c’est la clé essentielle du jugement initial d’un individu par un autre individu (Joseph 1982; Kahle et Homer, 1985). Les consommateurs préfèrent les communicants attractifs et ceux-ci influencent positivement les produits auxquels ils sont associés (Joseph, 1982). L’expertise : est associée à l’autorité (McCroskey, 1966), la compétence (Whitehead, 1968) ou la qualification (Berlo, Lemert et Mertz, 1969). La promotion par une célébrité est bien plus efficace par une célébrité experte dans le produit que non-experte (Buhr, Simpson and Pryor, 1987). La confiance : C’est le degré de confiance et d’acceptation du message et du locuteur par le destinataire (Ohanian, 1990). Les consommateurs pensent que les célébrités sont motivées par leur réel amour du produit plutôt que par les gains financiers qui en découlent (Atkin and Block, 1983), cela ajoute donc à leur fiabilité. H2 : La crédibilité de la source est positivement associée à l’identification de la célébrité. La théorie de l équilibre décrit les motivations qui sous-tendent un changement d’état d’esprit : les individus recherchent la cohérence et le désir d’un équilibre psychologique (Heider,1958). Si un individu apprécie une célébrité, par souci de cohérence il adoptera la même attitude que la célébrité envers le produit promu par la célébrité. H3 : La crédibilité de la source est associée positivement avec l’intention d’achat du produit promu par la célébrité. Plus les consommateurs s’identifient  à la célébrité, plus ils achètent le produit promu par cette dernière. Les publicistes devraient donc choisir les célébrités non seulement selon leur potentiel d’identification des consommateurs mais aussi selon leur crédibilité. Et plus la célébrité est crédible, plus les consommateurs vont pouvoir s’identifier à elle.

Note d’intérêt : L’identification du consommateur à la célébrité améliore l’attitude du consommateur, il est donc intéressant d’étudier si l’humour utilisé en publicité a une influence sur l’identification du consommateur.

Références

Atkin, Charles and Martin Block (1983), “Effectiveness of Celebrity Endorsers,” Journal of Advertising Research, 23 (1), 57-61.

Bandura, Albert (1986), Social Foundations of Thought and Action: A Social-Cognitive Theory, Englewood Cliffs: Prentice-Hall.

Berlo, David K., James B. Lemert and Robert J. Mertz (1969), “Dimensions for Evaluating the Acceptability of Message Sources,” Public Opinion Quarterly, 33 (Winter), 563-76.

Buhr, Thomas A., Terry L. Simpson and Burt Pryor (1987), “Celebrity Endorsers’ Expertise and Perceptions of Attractiveness, Likability, and Familiarity,” Psychological Reports, 60 (3, pt 2), 1307-09..

Heider, Fritz (1958), The Psychology of Interpersonal Relations, New York : John Wiley.

Hovland, Carl I. and Walter Weiss (1951), “The Influence of Source Credibility on Communication Effectiveness,” Public Opinion Quarterly, 15 635-50.

Hovland, Carl I., Irving K. Janis and Harold H. Kelley (1953), Communication and Persuasion, New Haven: Yale University Press.

Joseph, W. Benoy (1982), “The Credibility of Physically Attractive Communicators: A Review,” Journal of Advertising, 11 (3), 15-24.

Kahle, Lynne R. and Pamela M. Homer (1985), “Physical Attractiveness of the Celebrity Endorser: A Social Adaptation Perspective,” Journal of Consumer Research, 11 (4), 954-61.

McCroskey, James C. (1966), “Scales for the Measurement of Ethos,” Speech Monographs, 33, 65-72.

Ohanian, Roobina (1990), “Construction and Validation of a Scale to Measure Celebrity Endorser’s Perceived Expertise, Trustworthiness and Attractiveness,” Journal of Advertising, 19 (3), 39-52.

Whitehead, Jack L. (1968), “Factors of Source Credibility,” Quarterly Journal of Speech, 54 (1), 59-63.

A model of advertising format competition: on the use of celebrities in ads

Clark, C. R. et Horstmann, I. J. (2013)  A model of advertising format competition: on the use of celebrities in ads , Canadian Journal of Economics.  Vol. 46 Issue 4, p1606-1630. 25p.

Idée dominante : L’endossement des célébrités est utilisé quand le marché est grand (national ou international) et lorsque les produits en concurrence sont suffisamment semblables pour le rôle de la nature de la publicité ait un impact sur la décision du spectateur.

Les auteurs développent un modèle dans lequel le format de la publicité (publicités avec ou sans de l’appui de célébrités) et les coûts de cet endossement sont des variables endogènes. Les études précédentes montrent que les célébrités améliorent le souvenir de la marque et la perception de la valeur du produit. Dans le modèle proposé, les publicités avec des célébrités sont utilisées quand le marché du produit est grand – quand le produit est vendu nationalement – et quand les produits sont suffisamment similaires pour que la nature persuasive de la publicité joue un rôle important dans la demande (chaussures de sport, produits de beauté, liqueurs douce…). Les coûts de l’endossement par les célébrités s’accroissent avec la taille du marché et le degré de similarité des produits en question.

Il est important de noter aussi que les caractéristiques du cout du copyright sont très similaires au cout du soutien d’une célébrité et peuvent arriver au même résultat. Par exemple, des peintures reconnus ou des chansons chanté par des chanteurs populaires ont beaucoup de caractéristique semblable à celle des personnes connus. Limite et recherches futures : Les auteurs n’ont pas pris en compte certaines variable du coût d’une publicité : cout variable selon la célébrité, selon le média…

Limite et recherches futures : Les auteurs n’ont pas pris en compte certaines variable du coût d’une publicité : cout variable selon la célébrité, selon le média…

Note d’intérêt : L’endossement par des célébrités est efficace pour certains produits notamment pour le type de produit des publicités pris en exemple dans cette étude

 

The influence of humor strengh and humor-message relatedness on memorability

Cline Thomas W. et Kellaris J. (2007)  The influence of humor strengh and humor-message relatedness on memorability, Journal of Advertising, vol. 36, no. 1,pp. 55–67

Idée dominante : L’humour utilise à la fois les voies cognitives et affectives pour améliorer la mémorisation des publicités par les spectateurs.

Speck (1987)  crée une typologie de l’humour qui incorpore le degré de relativité de l’humour au message sur trois niveaux : pragmatique (hiérarchie de la relation humour-message), sémantique (relation entre l’humour et le produit) ou structurel (intérêt de l’humour pour le message). La pertinence de l’humour par rapport au message peut positivement impacter la mémorisation du slogan de la marque (Krishnan et Chakravarti, 2003). Etre de bonne humeur facilite la mémorisation (Isen, 1989) et rends plus réceptif à une communication à visée persuasive (Galizio et Hendric, 1972). Les différences individuelles dans la perception de l‘humour doivent être prises en compte (Gelb and Zinkhan, 1985). En effet, une partie des gens présentent le trait de caractère du besoin d’humour (BDH), c’est à dire le besoin de générer ou de rechercher l’humour (Cline, Machleit, and Kellaris, 1998)

L’auteur examine les effets joints de la force de l‘humour et de l’humour lié au message sur le mémorisation de la publicité. Comme anticipées, les données montrent que les mécanismes qui attirent l’attention sur l’humour peuvent se traduire par un gain de mémorabilité. Spécifiquement il apparait que l’intensité de l’humour et la relativité de l’humour à la publicité  influencent conjointement le souvenir des participants de la marque. Plus l’intensité de l’humour est élevée, plus les participants se  souviennent bien de la marque quand l’humour est lié à la publicité. Quand l’humour est lié au message, les participants se souviennent plus de la publicité quand l’intensité est haute plutôt que basse. Mais l’humour doit aussi être lié au message pour avoir de l’impact. En contraste, si l’humour est faible, qu’il soit lié ou non au message, cela n’aide pas la mémorisation de la marque. Les données donnent aussi d’autres informations selon les traits de caractères des individus, par exemple la tendance d’un individu à créer de l’humour (BDH). L’impact de la force de l’humour est significativement plus fort chez les individus avec un haut BDH que chez ceux qui ont un bas taux. Plus le NFH est fort, plus la mémorisation de la marque est efficace. Ces résultats sont intéressant car ils suggèrent que l’humour déclenche à la fois la voie cognitive (attention) et affective (humeur) de la mémorisation.

Note d’intérêt : Importance du type de spectateur (BDH fort ou faible), de son humeur… Intensité et humour lié au message très impactant.

Référence :

Cline, Thomas W., Karen A. Machleit, and James J. Kellaris (1998), “Is There a Need for Levity?” in Proceedings of the Society for Consumer Psychology 1998 Winter Conference, Margaret C. Campbell and Karen A. Machleit, eds., Washington, DC: American Psychological Association, 155–157.

Galizio, Mark, and Clyde Hendrick (1972), “Effect of Musical Accompaniment on Attitude: The Guitar as a Prop for Persuasion,” Journal of Applied Social Psychology, 2 (4), 350–359.

Gelb, Betsy, and George Zinkhan (1985), “The Effect of Repetition on Humor in a Radio Advertising Study,” Journal of Advertising, 14 (4), 13–20, 68.

Isen, Aline M. (1989), “Some Ways in Which Affect Influences Cognitive Processes: Implications for Advertising and Consumer Behavior,” in Advertising and Consumer Psychology, Alice M. Tybout and Patricia Cafferata, eds., New York: Lexington Books, 91–117.

Krishnan, H. Shanker, and Dipankar Chakravarti (2003), “A Process Analysis of the Effects of Humorous Advertising Executions on Brand Claims Memory,” Journal of Consumer Psychology, 13 (3), 230–245.

Speck, Paul S. (1987), “On Humor and Humor in Advertising,” Ph.D. diss., Texas Tech University. (1991), “The Humorous Ads,” in Current Issues and Research in Advertising, James H. Leigh and Claude R. Martin, Jr., eds., Ann Arbor: University of Michigan Press, 1–44.

A meta-analysis of humor in advertising

Eisend M. (2009) A meta-analysis of humor in advertising, Journal of the Academy of Marketing Science (37):191–203

Idée dominante : L’humour à un impact différent selon la catégorie du produit sur l’image de la marque et est bien plus efficace sur l’appréciation de la publicité que sur l’appréciation de la marque.

Cette méta-analyse vise à résoudre les désaccords des recherches passées à propos du fait que l’humour améliore la compréhension, la reconnaissance et la crédibilité de a marque, l’attitude envers la marque (Abr) et l’intention d’achat. Les effets sur l’attitude envers la publicité (Aad) et l’Abr peuvent différer : les publicités humoristiques les plus appréciées ne sont pas forcément celles qui influencent le plus l’Abr (Woltman et al, 2004). L’humour a un impact différent selon la catégorie du produit. Gulas and Weinberger (2006) résument cela dans une matrice classifiant chaque produit selon des quatre couleurs. Les biens « blancs » sont des produits fonctionnels pour lesquels les consommateurs s’impliquent. L’audience s’engage dans la compréhension des informations de manière détaillée. Les biens « rouges » sont des produits hédonistes dans lesquels le consommateur s’engage. Les biens « bleus » sont fonctionnels et les consommateurs ne s’engagent pas. Une publicité sur les avantages du produit de type problème-solution est adaptée. L’humour est moins efficace que dans toutes les autres catégories. Pour les produits « jaunes », le consommateur s’engage peu dans ces produits hédonistes. Résultats de la méta-analyse : l’humour améliore l’Aad, l’attention et l’intention d’achat mais diminue la crédibilité de la source. Contrairement à certaines études précédentes il n’y a pas de preuve que l’humour impacte positivement ou non l’appréciation de l’annonceur.  L’impact de l’humour est deux fois plus efficace sur l’Aad que sur l’Abr. L’effet de l’humour sur l’Aad dépend des caractéristiques de l’audience et du stimulus humoristique. Effet de l’humour sur l’Abr : l’humour est approprié pour les biens rouges et jaunes, et approprié pour les biens blancs seulement si l’humour est lié au produit. L’humour ne distrait pas forcement (ni n’améliore) l’attention du message de la marque. L’humour améliore l’Abr bien plus par les mécanismes affectifs que par les mécanismes cognitifs.

Limites et futures recherches: Il serait intéressant d’étudier le type d’humour efficace selon la région du monde. De plus l’expérience utilise des étudiants, jeunes et bien éduqués, donc plus sensibles à l’humour.

Note d’intérêt : Impact sur Aad/ Abr, matrice de couleurs selon la catégorie de produit (efficacité différente de l’humour)

Référence

Chattopadhyay, A., & Basu, K. (1990). Humor in advertising: The moderating role of prior brand evaluation. Journal of Marketing Research, 17, 466–476.

Cline, T. W., & Kellaris, J. J. (2007). The influence of humor strength and humor-message relatedness on ad memorability. Journal of Advertising, 36(1), 55–67.

Gulas, C. S., & Weinberger, M. G. (2006). Humor in advertising. A comprehensive analysis. Armonk, NY: Sharpe.

Rossiter, J. R., Percy, L., & Donovan, R. J. (1991). A better advertising planning grid. Journal of Advertising Research, 31, 11-21

Woltman, E., Josephine, L. C. M., Mukherjee, A., & Hoyer, W. D. (2004). Humor in television advertising: A moment-to-moment analysis. Journal of Consumer Research, 31, 592–598

How funny was that? Uncovering humor mechanisms

Spielmann N.  (2014) How funny was that? Uncovering humor mechanisms, European Journal of Marketing, Vol. 48 Iss 9/10 pp. 1892 – 1910

Idée dominante : Plus l’humour est simple à comprendre, plus les consommateurs ont une bonne image de la publicité et de la marque.

Résumé : Selon de précédentes études, il y a trois mécanismes principaux dans l’humour : l’humour tension-soulagement (TS), la résolution d’incohérences (RI) et l’humour social. L Rothbart (1977), définit la TS comme un coup d’arrêt dans une tension émotionnelle qui, pour être efficace doit provoquer du soulagement ou de l’empathie (Beard, 2004). La RI est cognitive et repose sur des surprises par rapport aux attentes, la résolution de problèmes ou même de l’hostilité (Speck, 1991). Elle s’appuie sur la capacité du consommateur à comprendre l’incongruité de la publicité et  sur des outils comme les mots d’esprit, les satires, les parodies, les exagérations. L’humour social ne peut pas être utilisé sans la combinaison des deux premiers mécanismes (TS et RI) avec le contexte social, c’est pourquoi il n’est pas étudié ici. Les réactions d’un audience à l’humour diffèrent selon ses dispositions (Cline et al.,2003 ; Zhang,1996). En effet Cacioppo (1982) distingue deux types de  personnes selon un trait de personnalité appelé le « besoin de cognition » (BDC) et définissent ceux qui ont un haut BDC comme appréciant les tâches cognitives. Les personnes faibles en BDC répondent plus favorablement à l’humour distrayant (en opposition avec l’humour nécessitant de la réflexion). Pour eux,  la publicité doit être distrayante, intense mais porter un message simple (Beard, 2004 ; Zhang, 1996).

Résultat s : Il ressort de l’étude que l’humour TS a plus d’impact sur le consommateur que l’humour RI (comme théoriquement supposé par Speck (1991) car l’humour TS s a un impact positif sur le consommateur quelque soit son niveau de BDC. De plus, que le consommateur soit ou non très engagé dans sa lecture lors de l‘interruption d’une pub, il accueille mieux l’humour TS que RI. Le contenu des pubs devraient donc être léger plutôt que complexe. L’humour TS est préféré car la RI demande trop de ressources intellectuelles et risque simplement de ne pas être compris du tout (et créer du ressentiment) Mais il ne faut pas abandonner complètement la RI car elle sert à créer de la surprise et  à capturer l’attention (Alden et al., 1999; Stern, 1996).

Notes d’intérêt : Mécanismes de l’humour (TS, RI, Besoin de cognition. Efficacité plus grande de l’humour TS, pourtant moins utilisé en publicité.

Références :

Alden, D.L., Mukherjee, A. and Hoyer, W.D. (1999), “Extending a contrast resolution model of humor in television advertising”, HUMOR: International Journal of Humor Research, Vol.12No.1,pp.15-22.

Beard, F.K. (2004), “Humor in advertising: a review of the research literature, 1993-2003”, in Melewar, T.C. (Ed.), Proceedings of the 9th International Conference on Corporate and Marketing Communications (CMC), University of Warwick, Coventry.

Cacioppo, J.T. and Petty, R.E. (1982), “The need for cognition”, Journal of Personality and Social Psychology,Vol.42No.1,pp.116-131.

Cline, T.W., Altsech, M.B. and Kellaris, J.J. (2003), “When does humor enhance of inhibit ad responses? The moderating role of the need for humor”, Journal of Advertising, Vol. 32 No.3,pp.31-45.

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The value of celebrity endorsement : A Stock Market Perspective

Ding H., Molchanov A. et Stork P.  (2011) The value of celebrity endorsement : A Stock Market Perspective,  Marketing Letters. Vol. 22 Issue 2, p147-163.

Idée dominante: Le soutien des célébrités en publicité n’impacte pas positivement le cours de l’action, sauf pour les entreprises technologiques même s’il y a d’autre impact positif sur l’image de la marque.

Les auteurs étudient des publicités bénéficiant du soutien de célébrités, principalement sur internet. Ils distinguent 11 variables dans les caractéristiques des célébrités : le sexe, s’il est un athlète ou non, s’il s’agit d’un individu ou d’une équipe complète, si la célébrité fait la promotion de plusieurs marques différentes, si la firme emploie une ou plusieurs célébrités pour faire sa promotion, l’âge de la célébrité, la taille de la compagnie, si l’entreprise est technologique ou non, si la publicité est dans les trois plus grands journaux, si l’image de la célébrité et de la marque correspondent.

Cette étude aboutit au résultat suivant : les compagnies dont la promotion est assurée par une célébrité ne connaissent pas un retour bien plus élevée que la normale. De nombreuses études se penchent sur les aspects positifs de la promotion par des célébrités : augmentation de l’attention, image adoucie, repositionnement de la marque, d’autres études reconnaissent également les dangers (éclipse de la marque par la célébrité, controverse, perte de la reconnaissance du public, prix couteux). Le résultat de l’étude montre que les aspects négatifs peuvent dans certains cas être plus influents que les aspects positifs sur le comportement du cours de l’action. D’autres part les variables citées plus haut n’impactent pas de manière significative le cours de l’action, à l‘exception d’une seule : les entreprises technologiques semblent avoir des retours plus positifs. De plus, de manière surprenante, la correspondance entre les images de la célébrité et de la marque semble avoir un effet faible, quoique positif.

Limites et recherche futures : Il serait intéressant d’étudier si le prix d’une célébrité a trop augmenté par rapport à son bénéfice pour la marque. Une analyse plus profonde de l’importance du prix actuel payé en relation avec la talle de la firme et son budget publicitaire augmentera probablement notre compréhension de la véritable valeur économique du soutien des célébrités.

Note d’intérêt : L’endossement par une célébrité n’est pas suffisant pour assurer  un retour sur investissement pour la marque, ce qui appuie  l’hypothèse 2.