Politiques monétaires : banques centrales au bord de la crise financière

Jean-Luc Gaffard (2007), Politiques monétaires : banques centrales au bord de la crise financière, Revue de l’OFCE, (N° 103), pages 151 à 168 https://doi.org/10.3917/reof.103.0151

 

Mots clés : Politiques monétaires, banques centrales, crise financières

 

Dans cet article on parle principalement des politiques monétaires et d’une potentielle crise financière au sein des banques centrales. On évoque les turbulences bancaires et financière qui ont sérieusement remis en cause les schémas que les banques centrales.

 

Développement:

Dans cet article, on nous du comportement des différentes banques centrales, fac à une potentiel crise financière. En effet, les turbulences bancaires et financière qui ont sérieusement remis en cause les schémas que les banques centrales. La BCE elle de se côté, semblait pourtant bien décidée à procéder à un nouveau tour de vis. semblait pourtant bien décidée à procéder à un nouveau tour de vis. Elle a dû renoncer à la hausse des taux qu’elle avait implicitement annoncée pour septembre.

Dans des banques centrales en Angleterre par exemple, il y avait eu une forte hausse du taux de base durant la phase de resserrement monétaire. L’inflation avait en effet bien décéléré. La crainte d’une crise bancaire constitue un autre facteur de risque qui rend improbable une hausse des taux directeurs dans un avenir proche. Enfin, le risque d’une baisse des prix de l’immobilier rendra aussi les autorités monétaires prudentes.

Le contexte monétaire a été marqué pendant plusieurs mois. Les effets de base qui ont contribué à la baisse du taux d’inflation depuis septembre 2006 vont disparaître. Dans le même temps, le cours du pétrole a battu de nouveaux records et les prix des matières premières ont continuer de grimper. Les chercheurs ont analyser à cette période, que le prix du pétrole commençait a augmenter ainsi que les matières premières hors énergie.

Dans un contexte toujours marqué par l’insertion croissante des pays à bas salaires dans le commerce mondial, la mondialisation continuerait d’apporter une contribution à la désinflation. Le phénomène serait accru dans la zone euro du fait de l’appréciation de l’euro.

Selon les chercheurs, la phase de resserrement monétaire qui s’est poursuivie en 2007 et la hausse de l’euro font que les conditions monétaires au sein de la zone euro n’auront jamais été aussi restrictives depuis le lancement de la monnaie unique européenne.

La conduite de la politique monétaire s’est singulièrement compliquée au Royaume-Uni en 2007. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre avait dû faire face en mars à une situation inédite depuis la mise en place d’une cible d’inflation et la création d’un CPM indépendant en 1997. Suite à ça l’inflation a ensuite rapidement ralenti. Un risque monte cependant inexorablement depuis le milieu des années 1990 : celui d’une bulle immobilière et de son possible éclatement. Les prix de l’immobilier ont augmenté d’environ 250 % en douze ans et sont à des niveaux historiquement élevés. Mais un risque nouveau s’est ajouté cet été : celui d’une crise bancaire.

Aux USA malgré la crise immobilière depuis le début de 2006 et le ralentissement de la croissance, la consommation des ménages restait ferme et l’inflation, sensiblement supérieure à 2 %.

Au Japon, malgré sa récente appréciation, la monnaie nippone enregistrait en août une baisse de 13 % en taux de change effectif depuis début 2005.

 

Résultats:

Les conditions monétaires resteraient restrictives d’ici la fin 2008, surtout pour leur composante externe. Le taux de change effectif réel s’apprécierait jusqu’à la mi-2008 et baisserait ensuite. La baisse des taux d’intérêt réels contribuerait à assouplir les conditions monétaires sur l’ensemble de la période.

Pour les USA au vue des hypothèses de croissance et d’inflation des chercheurs, le taux d’intérêt issu d’une règle de Taylor et qui permettrait de ramener l’inflation vers sa cible de 2 % et le PIB, vers son niveau potentiel, devrait baisser de 2 points jusqu’au début de 2008 puis se stabiliser.

 

Conclusion:

Dès que la confiance sera revenue sur les marchés financiers et que les primes de risque se seront dégonflées, la baisse du taux directeur devrait se transmettre directement aux marchés monétaires et assouplir l’accès aux crédits par les banques.